Le réseau local de protection des civils à Uvira plaide pour les renforts des FARDC dans la région de Bijombo


Dans un rapport publié mardi 18 août, le réseau local de protection des civils à Uvira plaide pour les renforts des FARDC dans la région de Bijombo, dans les hauts plateaux du territoire d’Uvira (Sud-Kivu).

Selon le modérateur de cette structure, Yves Ramadhani wa Ramadhani, des incidents de protection des civils impliquant des groupes armés se sont multipliés autour de Bijombo au cours de trois dernières semaines.

Le dernier incident remonte à samedi où des accrochages entre le groupe d’autodéfense Twigwaneho et les Maï-Maï ont fait quatre morts dont un enfant déplacé. 

Dans un autre incident similaire, les Twigwaneho ont attaqué des civils qui se trouvaient dans leurs fermes à Murambi. Un garçon mineur a été abattu sur place. 

Alertées, les troupes du 33 011e bataillon des FARDC de Bijombo se sont précipitées dans la zone et ont réussi à sécuriser les civils. Les cadavres de ces deux Maï-Maï et de l'enfant mort ont été recueillis par la communauté des déplacés internes de Bijombo pour être enterrés.

Le chef de groupement de Bijombo, Tété Amisi, souligne que c’est la famine au camp des déplacés qui pousse ces derniers à prendre le risque d’aller chercher de la nourriture dans la forêt. Du côté d’un autre notable local, Furaha Sibasonera Siber, Nonante vaches appartenant aux éleveurs ont été emportées après cette attaque qui s’est passée, selon lui, non loin des positions des FARDC de Mugeti et Kagogo.

Le réseau local de protection des civils à Uvira, interpelle ainsi, son partenaire la MONUSCO, à travers la section des affaires civiles, à  travailler avec les parties prenantes locales sur des stratégies d'amélioration des protection des civils, y compris le plaidoyer.