Beni : le CEPADHO salue l’opposition de la MONUSCO à l’amnistie en faveur des membres des groupes armés

Le Centre d’études pour la promotion de la paix et les droits de l’homme (CEPADHO) se réjouit de la position de la MONUSCO qui s’oppose à l’amnistie en faveur des membres des groupes armés candidats à la reddition, la démobilisation ou à la réintégration dans les rangs des FARDC.

Pour cette organisation qui prône le respect des droits de l’homme, considérant les expériences malheureuses du passé, notamment l’impunité en faveur des membres des groupes armés auteurs des graves violations des droits humains, il est inconcevable que ces criminels soient intégrés dans l’armée ou la police, encore moins qu’ils soient encore dans les institutions politiques.

« Le CEPADHO salue la franchise et la lucidité qui ont caractérisé la MONUSCO sur la décision consistant à s’opposer à l’amnistie en faveur des membres des groupes armés, candidats à la reddition, à la démobilisation ou à la réintégration dans les FARDC. Notre organisation soutient et s'approprie le point de vue de cheffe de la MONUSCO, madame Leila Zerrougui, tel que rendu public il y a peu. Cela, étant donné que ce point de vue traduit les attentes de tous les Congolais épris de paix et de justice », explique Me Omar Kavota, vice-président du conseil d’administration de CEPADHO.

Pour lui, la justice réclamée par la population congolaise doit être faite :

« Le CEPADHO soutient qu'aucun prétexte ne peut justifier le recours à l'impunité en ce moment où la sécurité, la paix et la justice sont réclamées par tous. Il recommande aux autorités congolaises d'éviter de reposer le prochain Programme national de désarmement, de démobilisation ou de réinsertion sur la gratification des criminels ».

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