La plupart des routes de desserte agricole à travers le pays sont en mauvais état. Sans entretien, elles sont souvent des pistes en terre qui se dégradent rapidement sous l’effet des pluies intenses, de la végétation envahissante et des mauvaises habitudes des usagers. Elles deviennent impraticables en quelques mois. Les nids de poules, les flaques d’eaux, les bourbiers, les érosions et autres rendent la circulation extrêmement difficile. Voyager sur ces pistes relève du parcours de combattant. Des régions entières sont enclavées, a peine accessible à moto dans certains cas. Les maïs, le manioc, le riz, les légumes et autres produits sont difficilement évacués vers les grands centres de consommation. - Que faire pour entretenir ces routes ?
Jody Nkashama s’entretient sur ce thème avec Kassongo Ilunga, directeur national de l’Office des voies de desserte agricole (OVDA). Ir Dieudonné Bambu Ndombasi, chef de division programmation, formation et marchés publics à l’OVDA a aussi participé à cette interview.
