Une personne a été tuée par balle, deux autres blessées par balles et deux autres par des projectiles dont un policier lors des échauffourées survenues mercredi 31 mars à Butembo. A la base, la population en colère, exigeait qu’un véhicule qu’elle soupçonnait transporter des munitions soit fouillé.
Le commandant intérimaire de la Police nationale congolaise à Butembo, le commissaire supérieur Polo Ngoma, a déclaré dans une communication à la presse le même mercredi dans la soirée qu’aucune arme, ni munition n’a été retrouvée dans le véhicule fouillé par la population.
« Après la fouille, on a trouvé aucun indice. Donc, il n’y avait pas de munition ni arme », a expliqué le commissaire supérieur Polo Ngoma
Avant de poursuivre :
« Sauf à bord de ce véhicule il y avait deux femmes des militaires. Il y a notamment l’épouse du premier sergent – major Eluka Nola Vincent, chauffeur du général Opia. Cette femme quittait Lubero pour Komanda. Il y avait aussi l’épouse du sergent Silige, garde du corps du général Opia. Quand on fouillait le sac, on a remarqué un tricot militaire et une chemise militaire. Ce qui a fait déborder les vases, la foule était très dense, elle voulait à tout prix bruler le véhicule voire la marchandise. Et il y a eu beaucoup de jets des pierres. La police était obligée de disperser la foule, parce qu’il fallait protéger le véhicule, les biens et même le bâtiment de la mairie ».