«Le rétablissement de la paix et de la sécurité est primordial pour assurer la quiétude de la population et de meilleures conditions de vie», a déclaré jeudi 8 avril le coordonnateur humanitaire, David McLachlan-Karr au cours d’une conférence de presse à Kinshasa.
Il affirme que si l’aide humanitaire venait à ne plus être distribuée, beaucoup de personnes vulnérables se retrouveraient en difficulté.
«Malheureusement, les affrontements ont lieu presque quotidiennement au Nord-Kivu, en Ituri, au Sud-Kivu. Maintenant nous avons une situation assez précaire dans Beni-Butembo, avec des menaces contre les agences qui travaillent dans cette zone. Pour nous, c’est une très grande préoccupation parce que si nous devons suspendre, c’est la population locale qui va souffrir», prévient le coordonnateur humanitaire.
David McLachlan-Karr fait savoir que la réponse humanitaire doit être accompagnée par une amélioration significative de la situation sécuritaire.
Il indique qu’actuellement, les humanitaires travaillent sur l’approche NEXUS, un travail entre les acteurs de développement, les acteurs humanitaires et les acteurs qui construisent la paix.
«Travaillons ensemble pour renforcer notre action dans le pays», conseille le coordonnateur humanitaire.
Depuis le début de cette semaine, des manifestations sont organisées dans l’Est du pays pour dénoncer les massacres des civils. Les manifestants réclament également le départ des organisations humanitaires et de la mission onusienne.
