Bilan du double mandat du Fonds au profit des victimes près la Cpi dans l'Ituri, dans les Nord et Sud-Kivu

 Quid du Fonds au profit des victimes près la Cpi ? Droits et Citoyenneté se penche sur la mise en œuvre du Fonds au profit des victimes près la Cour pénale internationale. Qu’est-ce qu’on entend par ce fonds ? Comment fonctionne-t-il ? Quel bilan peut-on faire à ce jour du double mandat de ce fonds à savoir l’assistance et la réparation ?    

En effet, en effet, Le Fonds au profit des victimes près la Cour pénale internationale a atteint 230.000 bénéficiaires directs et indirects dans son cycle du premier projet de 2008 à 2017 dans les provinces de l’Ituri, du Nord-Kivu et du sud-kivu en Republique démocratique du Congo. Ces victimes ont bénéficié de l'assistance du fonds, qui n'est à  confondre avec la réparation. Celle-ci suit un processus judiciaire. On n'est reparee qu'apres une condamnation devant la Cpi. Alors que l'assistance se fait en dehors d'une procedure judiciaire. La identifie les victimes des crimes relevant de sa competence et les assiste.  Actuellement, trois affaires en reparation sont en instance devant la Cour à savoir Germain Katanga, Bosco Tanganda et Thomas Lubanga. Cette dernière  est dans un processus qui court jusqu’au 1er octobre 2021. Ceci ressort de l’évaluation faite sur la mise en oeuvre du Fonds au profit des victimes en Rdc. 

« En fait, le Fonds n’a pas réalisé qu’un seul projet. Pour le premier cycle, il y avait un total de 16 projets. Et 230.000 bénéficiaires n’est pas un effectif moindre. Ça c’est 1. De 2, le processus de réhabilitation n’est pas comparable au projet d’urgence. Il faut accompagner la victime dans une approche holistique, dans toutes les dimensions qui l’affectent », explique Richard Budju, assistant au programme du Fonds. Et Mme Kizita Forgwe, responsable du programme de ce Fonds en explique les mécanismes mis en place pour identifier les victimes. On note par exemple un système mis en place pour s’assurer que les victimes sont des bénéficiaires réels. On leur pose des questions précises par rapport au préjudice que chqaue personne a subi. ''Est-ce qu’elle a des témoins ? Ça peut être un membre de famille, le chef du village, etc.  »

JEEF NGOY MULONDA a réalisé ce magazine. Bonne écoute. 

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