Tshopo : 95% de la population vaccinée contre la fièvre jaune (PEV)


La campagne de vaccination contre la fièvre jaune a connu un franc succès dans la province de la Tshopo. Au moins 95 % de la population globale ont été vaccinés contre cette maladie, selon le rapport d’évaluation des activités de cette campagne organisée par la coordination provinciale du Programme élargi de vaccination (PEV) au début de ce week-end.  Avec ces résultats, le coordonnateur provincial du PEV estime que l’immunité collective a été atteinte.  

Néanmoins, le coordonnateur provincial du PEV, Dr Boms Boyoma, encourage ceux qui n’ont pas encore été vaccinés d’aller dans les centres de santé pour recevoir le vaccin : 

« On s’attendait à vacciner autour de 3.500.000 personnes. Mais nous avons vacciné autour de 3.350.000. Donc, nous avons atteint l’objectif de couverture qui est de 95 % mais notre souci aussi était d’atteindre 100 %, c’est pourquoi nous continuons à sensibiliser. » 

 C’est la commune de Makiso qui nous a tiré vers le bas, avec 88%, parce qu’il y a trop de rumeurs sur la vaccination contre la COVID-19, rapporte-t-il, « avec cette influence négative des réseaux sociaux dans cette commune. C’est pourquoi nous continuons encore sensibiliser pour les retardataires qui se trouvent dans cette commune d’aller se faire vacciner. » 

Selon lui, cette vaccination a permis de protéger plus de 3.350.000 personnes, « c’est déjà beaucoup en termes de protection, c’est-à-dire que nous avons plus de 3.350.000 personnes qui sont protégées aujourd’hui contre la fièvre jaune. C’est déjà un succès ! »  

Ce succès est dû à l’implication de l’autorité provinciale avec et les bourgmestres et les administrateurs des territoires qui se sont fait vacciner publiquement.  

« On a vacciné dans 5000 églises, les pasteurs et les prêtres se sont fait vacciner publiquement devant les fidèles. Il y a aussi dans les écoles on a vacciné autour de 3450 écoles dans la province de la Tshopo. On a vu même l’implication de l’armée, on a même vacciné dans les camps militaires, dans les prisons, là c’est aussi parmi les facteurs de succès », se réjouit Dr Boms Boyoma. 

Cette campagne a été organisée par le gouvernement congolais avec l’appui de ses partenaires, notamment l’UNICEF, l’OMS et GAVI.       

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