Eruption de Nyiragongo : une carte de l’OIM indique 4 directions prises par les déplacés

Les migrants à la suite de l’éruption volcanique du 22 mai dernier ont pris quatre directions principales pour se mettre à l’abri du danger.  Ils sont moins 416 000 déplacés, à l’interne comme en internationale, indique une carte des migrations, rendue publique le lundi 31 mai, par l’Organisation internationale de migrations (OIM). 

La carte de migration de l’OIM reprend, d’une part les mouvements internes de la population fuyant l’éruption volcanique, et d’autre part, les mouvements internationaux de la même population apeurée. 

A l’interne, deux grands axes de mouvements migratoires se dessinent. Le premier est celui qui mène vers la localité de Sake, voisine de Goma.  

Le déplacement se fait par route principalement mais aussi par bateau, avec prolongement vers Bukavu au Sud-Kivu. Il s’agit du plus important flux, avec plus de soixante mille migrants. 

Le deuxième axe va vers la partie Nord de la province du Nord-Kivu, via Rutshuru notamment. Ici, l’importance du mouvement n’est pas donnée, mais il pourrait concerner au moins six mille individus, avec un prolongement possible vers Kisangani et Kinshasa. 

Enfin, le troisième axe se dirige vers le Rwanda voisin avec deux embranchements : d’abord vers Gisenyi et Cyangugu, par route. Ceux qui prennent cette direction le font vraisemblablement pour rejoindre également Bukavu, en raison de la praticabilité de la route qui passe par le Rwanda. 

Mais la carte indique également que les migrants prennent la direction de Kigali, toujours par route. Ils visent à s’arrêter dans la capitale rwandaise ou à mettre le cap vers Kampala ou Nairobi.