Beni : les FARDC libèrent 14 habitants de Bashu capturés par des rebelles ADF

Quatorze personnes ont été libérées vendredi 18 juin des mains des ADF. Des sources  locales  renseignent que plusieurs autres restent encore en captivité. Ces habitants de la chefferie de Bashu avaient été enlevés lors de l’incursion de ces rebelles ougandais jeudi dernier dans les villages Kisanga et Livano dans le graben. Cette libération est saluée par les autorités locales qui demandent à l’armée de fournir plus d’efforts pour la protection des civils. 

Selon le député Saidi Balikwisha,  élu du territoire de Beni, ces assaillants ont investi plusieurs villages de la chefferie de Bashu jeudi dernier. Ils ont réussi à emporter avec eux plusieurs civils, dont plusieurs cultivateurs ainsi que des bêtes.

Plusieurs sources sur place témoignent que  quatorze d’entre eux dont dix femmes et quatre hommes ont pu être libérés grâce à la pression de l’armée qui est vite intervenue.

L'élu de Beni qui salue cette libération demande à  l’armée de fournir plus d’efforts dans la protection des civils. 

Il craint cependant que cette situation ne prenne de l’ampleur étant donné que c’est pour la première fois que la chefferie de Bashu, proche de la ville de Butembo, connaisse une pareille situation.

« C’est pour moi une occasion de remercier l’armée pour le courage qu’elle a montré pour cette opération. Comme il y a encore des personnes qui sont en captivité, il faut que ce courage puisse continuer. Mais aussi, il faut qu’il ait multiplicité de positions militaires dans le graben. Parce que si l’ADF a quitté le bord de la rivière Semuliki jusqu’à arriver dans les collines, cela veut dire qu’il y a encore des couloires qui ne sont pas encore sécurisés. L’ADF, quand il attaque la chefferie de Bashu, c’est donc la porte d’entrée de la ville de Butembo. Il faudrait qu’il y ait la multiplicité de position militaire ça peut être une thérapie pour cela », a soutenu le député Saidi Balikwisha. 

Lors de l’incursion de ces rebelles, deux personnes avaient été tuées. Toutes des femmes. 

Cette situation a provoqué le  déplacement massif des populations.  

 

 

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