Sud-Kivu : les enseignants de Kabare exigent la suppression de la zone salariale et le payement des nouvelles unités

Au moins 500 enseignants des zones rurales de la province du Sud-Kivu sur de l’axe Mudaka, Miti, Kavumu, du territoire de Kabare, ont battu le pavé le jeudi 1er juillet. Tous ces enseignants étaient débouillis, bras levés sur la chaussée de la route nationale numéro 2 (RN2), précisément à Mudaka, à une dizaine de kilomètres de Bukavu, lieu sur lequel des barricades ont été  également érigées.

Leurs revendications portaient sur la suppression des zones salariales entre les enseignants de la ville et ceux des milieux ruraux. Mais aussi, ils dénonçaient notamment, le non-paiement de leurs collègues Nouvelles Unités (NU), comme l’a indiqué l’un d’eux, Erick Kusinza.

« Nous sommes en train de réclamer la suppression de la zone salariale. Au niveau du territoire, nous sommes payés, 180 mille FC, (90 $). Quelqu’un avec qui nous avons été dans le même village, mais parce que seulement lui est affecté en ville, il a plus de 350 mille FC (175$). Ce déséquilibre est inexplicable », a-t-il déclaré. 

Il dénonce notamment la répression de leur manifestation par la police alors qu’ils manifestaient pacifiquement.

« La manifestation, a été pacifique. Nous condamnons avec la dernière énergie le manque de professionnalisme de la police nationale congolaise qui est venue disperser les pauvres enseignants, marginalisés, que nous sommes par le gouvernement congolais »

Les voyageurs qui devaient prendre le vol du jeudi matin à l’aéroport de Kavumu ont reproché aux enseignants d’avoir entravé leur liberté de mouvement.