La plateforme Agir pour les élections transparentes et apaisées (AETA) a recommandé, mercredi 25 août, à la commission paritaire, et au bureau de l’Assemblée nationale de trancher « unilatéralement » à propos du blocage relatif à la désignation des animateurs de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), en faisant usage de leurs prérogatives régaliennes.
Lors d'un point de presse tenu à Kinshasa, Jérôme Bonso, secrétaire permanent de cette plateforme affirme qu’il y a « impasse » dans la mise en place de la nouvelle CENI.
« AETA recommande à la commission paritaire, au bureau de l’Assemblée nationale et aux élus nationaux de libérer de toute urgence le processus électoral 2023, en faisant usage ainsi de leurs prérogatives régaliennes, en tranchant unilatéralement le blocage relatif à la désignation du président de la CENI, à l’issue d’un examen minutieux des données à leur disposition. AETA invite les parties prenantes à préserver le climat préélectoral 2023, de toute crise », a affirmé Jérôme Bonso.
Pour lui, il faut vite débloquer cette situation car d'autres défis attendent dont, la reforme système électoral.
« AETA fait savoir que, tant d’autres défis temporellement extrêmement couteux attendent la réforme du système électoral congolais, notamment la loi électorale, le fichier électoral, le budget des élections, l’administration électorale et les questions technico-opérationnelles », a-t-il ajouté.
Le désaccord persiste dans le processus de désignation des membres de la CENI. Les six autres confessions religieuses à part les catholiques et les protestants, ont déposé la semaine dernière les PV sur le consensus autour du nom du successeur de Corneil Nanga.
Entre temps, la CENCO et l’ECC ont, dans une correspondance adressée au chef de l’état sollicité une audience et plaidé pour sa médiation afin de décanter ce blocage.
