Forum des As : « Pollution des eaux des rivières Tshikapa et Kasaï, déjà 12 décès enregistrés » !

Revue de presse de vendredi 3 septembre 2021.

La situation de la pollution, depuis fin juillet dernier, des eaux des rivières Tshikapa et Kasaï a fait l'objet d'un briefing, avec les médias, animé conjointement par la Vice-Première ministre, ministre de l'Environnement et développement durable et le ministre de la Communication et des Médias, jeudi 2 septembre à Kinshasa. C’est le sujet principal que commente la presse congolaise.

Les dégâts sont énormes, s’exclame Forum des As : outre les 12 personnes décédées à la suite de cette catastrophe écologique, Eve Bazaiba, ministre de l’Environnement, a, au cours de ce face-à-face avec des professionnels des médias, fait également état de 4 sur les 5 territoires du Kasaï touchés, de même que 13 sur 18 zones de santé, 968 000 habitants affectés, 161.490 ménages concernés et 4.502 cas de diarrhée et autres maladies cutanées enregistrés à ce jour.

Eve Bazaiba rappelle que la pollution des rivières congolaises a été provoquée par les activités minières en amont du bassin versant de la rivière Tshikapa dans la partie angolaise, avec des conséquences sur l'écosystème dont des poissons et des hippopotames ont été retrouvés morts. Les premiers éléments en sa possession font état également de la responsabilité d'une entreprise Angolaise d'exploitation minière.

Après avoir reconnu que ces pollutions des rivières Kasaï et de ses excroissances du Kwilu et de Maï-Ndombe constituaient un danger qui menaçait même Kinshasa, la capitale, Eve Bazaïba, Vice-Premier Ministre, Ministre de l ’Environnement et Développement Durable, et Patrick Muyaya Katembwe, Ministre de la Communication et Médias, Porte-parole du Gouvernement, ont, néanmoins, rassuré que le Gouvernement a pris la mesure de ses responsabilités pour éviter la catastrophe humanitaire, ajoute La Prospérité.

Ainsi, ont-ils appelé les populations affectées par ces pollutions au calme ainsi qu’à la stricte observance des orientations des autorités aussi bien nationales que locales. Concrètement, parmi les solutions préconisées face à cette crise, il y a d’abord, sur le plan diplomatique, une commission mixte angolaise et congolaise est mise en place. Des experts de deux pays sont à pied d’œuvre et ont découvert l’origine de cette catastrophe causée par une entreprise minière angolaise qui a reconnu les faits.

Déjà, annonce Africa News, l’Angola reconnait sa responsabilité. Bazaïba et Muyaya annoncent la réparation.

En attendant, 40 tonnes de médicaments ont été envoyés sur place pour faire face aux différents cas de maladies. Quant à l’indemnisation par l’Angola des populations RDcongolaises touchées, Eve Bazaïba a dit non. Néanmoins, la reconnaissance des faits par ce pays voisin est un pas vers la réparation, a-t-elle rassuré.

A ce stade, c’est la destruction totale des écosystèmes, notamment la biodiversité aquatique, c’est ça le grand problème déplore Bazaïba, cité par L’Avenir.

La restauration de la biodiversité aquatique est un grand problème, reconnait Mme Bazaiba qui se réjoui néanmoins que les eaux avaient commencé à s’éclaircir.

« Mais ce n’est pas évident. Ce n’est pas parce que les eaux se sont éclaircies que tout est fini. Nous avons encore des réserves. Et les experts qui sont restés sur terrain vont d’ici-là nous donner des informations nécessaires pour savoir si nous pouvons demander à la population d’y accéder », a-t-elle déclaré.

En politique, La Tempête des tropiques prédit : « dans les jours à venir, il sera remarqué un changement de comportement dans le chef du Cardinal Fridolin Ambongo, de Mgr Marcel Utembi et de l'Abbé Donatien Nshole, instruits de revenir à leurs missions ecclésiastiques. »

D’après le journal, à l'étape d'Italie, le Président de la République a eu, hier jeudi 2 septembre, un contact téléphonique avec le Pape François. L'Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la RDC auprès du Saint-Siège a été très actif peu avant cet entretien.

Pour sa part, Le Journal renseigne que c’est le lundi 30 août 2021 que les huissiers de la justice aidés par la police, l’armée et quasiment tous les services de sécurité, y compris l’Agence nationale de renseignements (ANR) ont investi la résidence du général John Numbi située au numéro 13 de l’avenue des Orangers dans la commune de la Gombe, pour y procéder à son déguerpissement.

Mais ces huissiers et leurs accompagnateurs ont été stupéfaits de ce qu’ils ont trouvé dans cette résidence. Une base logistique avec armes d’assauts et armes lourdes dignes d’une ligne de front avancée.