Sud-Kivu : la vente des objets classiques interdites dans toutes les écoles publiques

Le gouvernement provincial du Sud-Kivu interdit la vente des objets scolaires, les uniformes et autres faits dans les établissements scolaires publiques de la province. Dans un communiqué de l’exécutif provincial parvenu dimanche 19 septembre à Radio Okapi, le ministre provincial de l’Education, Mizumbi Namutondo, invite tous les acteurs éducatifs à décourager le paiement des frais illégaux dans les écoles. Pour décourager cette pratique « qui transforme les écoles en marchés de vente de biens », il met en garde les chefs d’établissements qui s’adonnent déjà à la vente des objets scolaires.

A Bukavu en ce moment de préparation de la rentrée scolaire, certaines écoles, en dehors de la vente des objets scolaires et uniformes obligatoirement, elles imposent les frais de confirmation (somme exigée par certaines écoles pour que les élèves confirment qu’ils restent dans la même école après avoir réussi et passé de classe).

Pour le ministre Mizumbi, c’est une pratique illégale qui va à l’encontre de la gratuite de l’enseignement de base.

Accompagner la gratuité

Lors de l’évaluation de l’année scolaire 2020-2021, la province éducationnelle Sud-Kivu 1 se félicite du déroulement des activités scolaires. Pour le directeur de ce secteur, Jean-Pierre Yoy Bokete, tous les acteurs éducatifs ont pris l’engagement la gratuité de l’enseignement.

« Nous avons pris la décision d’accompagner la volonté ferme du Chef de l’Etat qui est une volonté constitutionnelle qui stipule que l’enseignement de base est gratuit en RDC dans les écoles publiques », a affirmé Jean-Pierre Yoy Bokete.

D’après lui, avec la gratuité de l’éducation de base, près de 200 000 enfants en perdition scolaire ont retrouvé le chemin de l’école.

« Aujourd’hui, au niveau des écoles publiques primaires nous avons 873 000 enfants, alors que les années passées nous étions à 633 000 élèves. Vous voyez que la gratuité nous a apporté quelque chose de plus », fait savoir M. Yoy.

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