RDC : les sanctions européennes devraient s’étendre aux « criminels financiers », plaide la société civile

Les sanctions européennes contre les personnalités congolaises impliquées dans les violations graves des droits de l’homme et atteinte à la démocratie doivent être maintenues et étendues aux « criminels financiers ». Les organisations de la société civile et des mouvements citoyens ont fait ce plaidoyer dimanche 19 septembre à Kinshasa.

Ils réagissaient à l’arrêt rendu par la Cour européenne de justice qui rejette la demande de levée des sanctions contre les proches de l’ancien régime de la RDC. 

Parmi ses structures il y a : 

  • Le Congo n’est pas à Vendre 
  • Filimbi 
  • Lutte pour le changement (LUCHA). 

« Nous saluons cette décision de la Cour européenne de maintenir les sanctions contre les politiques congolais qui étaient impliqués dans les violations des droits de l’homme et nous appelons même à leur extension. Il est grand temps que ses sanctions s’étendent à ceux qui sont coupables des crimes financiers, qui empêchent que l’Etat puisse fonctionner normalement et qui met en mal toute la population », a déclaré Jimmy Kande, porte-parole de la plateforme Le Congo n’est pas à vendre. 

Ces organisations demandent au gouvernement congolais de commencer à investiguer sur la question des crimes financiers « et que ceux-là qui sont impliqués puissent répondre à la justice tant nationale qu’internationale ». 

La Cour européenne de Justice a rendu son arrêt le 17 septembre dernier sur les sanctions à l’encontre de quelques dignitaires du régime de Joseph Kabila. 

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