Etat de siège : Khassim Diagne dénonce les « forces obscures » qui tentent de saboter les efforts de paix

 

Le représentant spécial adjoint du secrétaire général de l’Onu en RDC en charge de la protection et des opérations dénonce « des forces obscures », qui tentent de saboter les efforts de l’état de siège, décrété pour rétablir la paix dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu. 

« Il y a des forces obscures qui font tout pour saboter l’action du gouvernement. Ça, disons-le, tout-haut. Parce que, l’état de siège qui a été décrété par le chef de l’Etat, c’est pour répondre à cette à cette menace, c’est pour répondre à cette insécurité. Et donc je crois que nous tous, que ça soit la MONUSCO ou les Congolais, nous devons nous rallier derrière cet élan. Soyez nationalistes un tout petit peu. Parce que si la population, si les individus ne croient pas en ce que l’armée fait, mais vous allez les décourager. Ce sont quand même des soldats sur le front, en train de combattre l’ennemi.», a déclaré Khassim Diagne le lundi 27 septembre à Goma. 

C’était à l’issue de sa tournée qui l’a conduit dans le territoire de Nyiragongo ainsi que dans la ville de Goma au Nord-Kivu, où il a visité plusieurs projets appuyés par la MONUSCO. 

Il invite à cet effet les Congolais à plus de nationalisme pour soutenir les efforts entrepris par le gouvernement pour rétablir la paix à travers l’état de siège. 

Khassim Diagne ajoute que les forces engagées sur différents fronts contre l’ennemi, ont besoin de l’appui de la population : 

« Si la population ne croit pas en ce que fait son armée, les militaires engagés dans les opérations seront démotivés. Donc, râliez-vous derrière eux et évitons des manipulations à des fins politiciennes  ». 

Le patron de la protection et des opérations a la MONUSCO a notamment interpellé tous les tireurs de ficèles dans la crise dans la partie orientale du pays. Ils répondront un jour de leurs actes, promet-il :    

« Je crois qu’il arrivera un jour où tous ces gens dans l’ombre qui essaient de manipuler, de faire circuler de mauvaises informations devront quand même répondre de leurs actes ; parce qu’ils mettent en danger non seulement les troupes mais aussi les populations qu’elles sont censées protéger ». 

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