Etat de siège : l’ONU note des améliorations à mi-parcours au Nord-Kivu et en Ituri

Le Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme (BCNUDH) note des améliorations sur le plan sécuritaire dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri. Toutefois, des violations et atteintes des droits de l’homme attribuées aux forces de sécurité, rapporte mercredi 29 septembre, le directeur de cet organisme de l’ONU, Aziz Abdoul Thioye, dans son bilan à mi-parcours de l’état de siège.

« L’état de siège a permis de mettre sur pied un cadre permanent permettant à l’Etat d’agir contre les groupes armés et a favorisé un mouvement de reddition de certains combattants. Il a également permis la sécurisation de certains axes routiers et la libération de certaines localités de la présence des groupes armés », indique M. Aziz Abdoul Thioye, lors de la conférence de presse tenue à Kinshasa et en vision conférence à Goma, Beni et Butembo.

Toutefois, des défis en matière de protection des civils demeurent, fait-il savoir.

« Les violations et atteintes aux droits de l’homme documentées dans les provinces en état de siège n’ont pas diminué de façon significative et de nombreux défis continuent de se poser, en ce qui concerne notamment les violations commises par les militaires des Forces armées de la République démocratique du Congo dans le cadre de leurs opérations », fait remarquer Aziz Thioye.

Au cours de la même conférence de presse, le porte-parole de la MONUSCO, Mathias Gillman, a pour sa part annoncé la présentation, le 5 octobre prochain au Conseil de sécurité par la Cheffe de la MONUSCO, Bintou Keita, du dernier rapport du Secrétaire général de l’ONU sur la RDC.

Un rapport dans lequel est inclus le Plan de transition conjoint Gouvernement-MONUSCO. Ce plan définit les priorités à atteindre entre 2021 et 2024 dont sera tributaire « un retrait progressif, responsable et durable de la Mission ».

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