Assemblée nationale : la commission paritaire chargée d’examiner les candidatures à la CENI dépose son rapport

La commission paritaire chargée d’examiner les dossiers individuels des candidats membres de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a remis son rapport mercredi 13 octobre au président de l’Assemblée nationale. Le président de cette commission, le député André Mbata, avait fait remarquer au début des travaux que sa commission avait décidé d’avancer ; malgré les pesanteurs constatées au sein de la plateforme des confessions religieuses. 

En fait, la plateforme qui a la charge de désignation le successeur de Corneille Nangaa à la tête de la Commission électorale nationale indépendante n’a pas été capable de parler d’une seule voix et se mettre d’accord autour d’une candidature. 

Le groupe de six confessions religieuses avait déposé pour une seconde fois, le procès-verbal de désignation de deux délégués de cette composante au bureau de l’Assemblée nationale ; alors la CENCO et l’ECC n’ont pas signé le document. 

L’Assemblée nationale avait alors mis en place, le 1er août, la commission paritaire mixte Majorité-Opposition. Le président de la chambre basse, Christophe Mboso, avait ignoré les revendications de l’opposition et a soumis la mise en place de cette commission à l’approbation de la plénière. 

Mais, l’opposition parlementaire exigeait préalablement qu’un « consensus » soit trouvé dans la désignation des membres de la CENI. Le FCC avait claqué la porte de la commission. 

Les députés des groupes parlementaires MS-G7 et AMK et alliés avaient aussi rejeté la mise en place de cette commission. Selon eux, « la commission mise sur pied par le président Mboso n’était ni mixte, ni paritaire et encore moins représentative des forces politiques au sein de l’Assemblée nationale en l’absence des représentants de certaines composantes concernées ». 

Le groupe parlementaire MS-G7 d’Ensemble pour la République s’opposait aussi au mode de désignation des membres de cette commission appliqué par le président Mboso Nkodia Mpuanga. 

L’Eglise catholique et l’Eglise du Christ au Congo (ECC) ont, dans une lettre adressée le 14 août au président de l’Assemblée nationale, indiqué qu’elles ne participeraient pas aux travaux de la commission paritaire instituée par l’Assemblé nationale qui avait pour mission de décanter l’impasse persistante entre les confessions religieuses, pour la désignation du candidat consensuel à la présidence de la Commission électorale nationale indépendante. 

Lire aussi sur radiookapi.net: