Kinshasa : lancement de la vulgarisation de la politique de l’aménagement du territoire

Le ministre de l’Aménagement du territoire, Guy Loando, a lancé le samedi 16 octobre à Kinshasa le programme de vulgarisation de la mise en œuvre de la politique nationale de l’aménagement du territoire. 

Ce programme vise la « gestion harmonieuse de l’espace physique de la RDC et particulièrement de la ville province de Kinshasa, ainsi que la lutte contre une occupation déficitaire du territoire nationale ».  

Guy Loando précise que cette campagne concerne spécifiquement la ville province de Kinshasa : 

« La commune de la Maluku occupe 70% de l’espace physique de la ville province de Kinshasa. Les 30 % c’est Gombe, Ngaliema, ma campagne. Ce n’est pas ça Kinshasa. Ça ce n’est qu’une infime partie de la ville. Il est donc temps que cette promiscuité que nous déplorons dans la ville province de Kinshasa, les artères qui sont occupés, les quartiers qui sont complètement débordés pour que les gens puissent avoir des logements décents, que les institutions aillent vers les espaces inoccupées. Le projet Kitoko va venir résorber ce problème vers la partie Est de Kinshasa ». 

Selon le ministre de l’Aménagement du territoire, outre l’appropriation des résultats de la réforme de l’aménagement du territoire, la campagne ouverte le samedi tient à répondre aux attentes de la population en rapport avec « l’affectation, l’occupation et l’utilisation des espaces, des ressources naturelles du sol et du sous-sol ainsi que le développement durable », gage d’une gestion harmonieuse des espaces. 

« La gestion harmonieuse va permettre d’éviter ces problèmes de superposition des titres, constructions anarchiques qui sont à la base des érosions, à la base de tous les problèmes que nous déplorons de gestion de l’espace physique », a-t-il estimé. 

Pour le ministère, la vision de la politique nationale de l’aménagement du territoire est donc qu’à l’horizon 2050, la RDC constitue un espace plus « cohérent, plus attractif, et plus compétitif économiquement ». il s’agit d’un territoire qui assure le « bien-être » de sa population dans un environnement « intégré et durable ». 

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