Il s’observe une « carence » en eau potable, à Miriki une localité de la chefferie de Batangi, dans le sud du territoire de Lubero, au Nord-Kivu. Le président de la société civile locale, Alphonse Paluku Nzira, a lancé cette alerté mercredi 27 octobre dans une interview accordée à Radio Okapi. Elle indique que cette situation date de longtemps mais elle s'est accentuée avec la nouvelle vague des deplacés il y a deux semaines.
La situation devient intenable au regard de l’afflux de déplacés venus des territoires de Rutshuru, de Walikale ainsi que de plusieurs autres entités de la partie Sud de Lubero, fuyant l’insécurité des groupes armés, déplore la société civile.
Avant l’arrivée des déplacés, la population locale, estimée à dix mille âmes, s’approvisionnait en eau potable via des tanks installés par l’organisation locale, Centre de promotion socio-sanitaire (CEPROSSAN).
Mais, l’eau potable de ces tanks n’arrive plus à desservir les autochtones ainsi que les milliers de déplacés, atteste Alphonse Paluku Nzira.
La société civile lance un cri en appelle à l’intervention du gouvernement ainsi que des organisations humanitaires en vue d’aménager urgemment des puits d’eau potable dans cette zone, afin de prévenir des maladies hydriques.