"Les indicateurs en rapport avec les droits des enfants sont au rouge dans la province du Maniema", a révélé mardi 23 novembre à Kindu la cheffe de la division du genre, famille et enfant, Régine Kapunga, à l'occasion du lancement officiel des activités du mois dédié à l'enfant.
Plusieurs raisons, a-t-elle indiqué, expliquent cette situation notamment, le mariage précoce, l'utilisation des enfants dans les mines et la consommation des boissons alcoolisées par des mineurs.
"Les mariages précoces pour une moyenne de 65% au moment où au niveau de la capitale c'est à 35%. Le faible enregistrement des naissances à l'État civil, les pratiques des stupéfiants et la consommation des boissons alcoolisées, l'utilisation des enfants dans les mines et à des fins économiques. Les violences sexuelles jusqu'à 70% pour les mineurs dans cette province", a déclaré Régine Kapunga.
Un des enfants présent à la cérémonie a, au nom de ses pairs, affirmé que les violations de leurs droits ont causé ‘’des plaies incurables’’ :
« Face à la perturbation climatique, calamités naturels ayant tout emporté, la recrudescence des groupes armés, la pandémie à Covid-19, des grèves des enseignants et personnel de santé nous ont causé des plaies incurables, justifiées par les échecs en masse lors du TENAFEP et exetats année 2029-2020 ».
Le point focal de l’UNICEF dans le Maniema a réitéré l’engagement de son organisation dans la protection des droits de l'enfant.
