Après la contre-expertise, 18 Congolais en transit en Ethiopie pour Dubaï déclarés négatifs à la COVID-19

Dix-huit des soixante-dix Congolais en transit à Addis-Abeba (Ethiopie) pour Dubaï ont été déclarés négatifs après la contre-expertise obtenue par la République démocratique du Congo. Le vice-Premier ministre et ministre des Affaires Etrangères l’a déclaré mercredi 15 décembre, dans une interview accordée à Radio Okapi.

En effet, la RDC a sollicité et obtenu la contre-expertise pour faire le test COVID-19 auprès des Congolais contrôlés positifs à la COVID-19 et bloqués à Addis-Abeba, alors qu’ils se rendaient à Dubaï.

Christophe Lutundula affirme avoir été dépêché à Addis-Abeba pour recueillir des informations précises concernant la situation de ses compatriotes bloqués sur place.

« A la demande des autorités Emiraties, Ethiopian Airlines a installé à l’aéroport d’Addis-Abeba une unité de contrôle de contre-test de COVID-19 », explique Christophe Lutundula.

« Il s’avère que parmi des passagers testés positifs, il y a environ 70 Congolais qui sont concernés. Je dois dire que c’est une mesure de portée générale qui concerne tous les passagers à destination des Emirats Arabes unis. Nous avons instruit l’ambassade à Addis-Abeba qui s’est impliqué dans le dossier. Elle a obtenu que le Centre médical de l’Union africaine fasse aussi la contrevérification des tests effectués à l’aéroport », indique M. Lutundula.

Avec la contre-expertise, 18 compatriotes ont été déclarés négatifs.

En ce qui concerne les 18, ils sont libres de continuer le voyage ou de rentrer à Kinshasa, poursuit Christophe Lutundula. 

Il évoque la situation de ces Congolais, leur prise en charge et les voies et moyens trouvés pour débloquer la situation avec les autorités éthiopiennes : 

« En ce qui concerne la prise en charge, elle n’est pas meilleure. Ce n’est pas ce nous pouvions attendre. Nos compatriotes manquaient le minimum qu’il faut à quelqu’un. Ils ont été acheminés vers un centre de quarantaine. On leur a donné des médicaments. On continue à suivre la situation. On s’organise pour voir comment pourvoir à leurs besoins essentiels ». 

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