Le Potentiel : « Face aux défis sécuritaires et sociaux, Tshisekedi : plus que 2 ans pour convaincre »

Revue de presse du mardi 25 janvier 2022

Trois années se sont écoulées depuis que le chef de l’Etat congolais a pris le pouvoir. Et le Président Tshisekedi peine à imposer ses marques, bien qu’il ait réussi à s’affranchir de l’ombre, trop encombrante, de son prédécesseur et malgré toute la bonne volonté qu’il affiche à travers sa vision incarnée dans « Le peuple d’abord », constate Le Potentiel.

S’étant rendu compte que les trois premières années n’ont pas été fameuses, il a fait des promesses, rappelle le journal.

Si le bilan à mi-parcours, de ses trois premières années, peut être jugé de mitigé, analyse le quotidien, Félix Tshisekedi a la lourde mission de remplir sa coupe de promesses pour les deux années qui le séparent de la fin de son premier quinquennat. Il devra donc poser des actes concrets afin de reconquérir la confiance du peuple avant de l’affronter dans les urnes aux scrutins de décembre 2023, conclut Le Potentiel.

Forum des As relève le fait selon lequel les Congolais attendent toujours la matérialisation des promesses de Félix Tshisekedi sur l’amélioration des conditions de vie des populations.

De Sylvestre Ilunkamba à Sama Lukonde, Félix Tshisekedi a passé les trois premières années de son mandat avec deux gouvernements qui ne l'ont pas du tout aidé à satisfaire les attentes des Congolais axées principalement sur le social, explique le journal.

Pourtant, le 24 janvier 2019, jour de sa prise de pouvoir, le 5ème président de la RDC a poussé ses compatriotes à croire en un autre Congo que celui vécu pendant 18 ans de son prédécesseur en leur promettant monts et merveilles dans son discours d'investiture. Trois ans après, le compte est loin de se révéler bon, fait remarquer le journal.

Le social des Congolais attend désespérément la matérialisation de nombreuses promesses de Fatshi, dans tous les secteurs de la vie nationale, conclut le tabloïd.

Pour L’Avenir qui s’appuie sur les propositions du président d’ACAJ, le Président Tshisekedi devra veiller à ce que le gouvernement Sama Lukonde fasse davantage preuve d’efficacité, en ce qui concerne la réalisation des chantiers ; remanier son cabinet politique, le gouvernement Sama Lukonde et remplacer les mandataires publics qui ont fait preuve d’incompétence (pas de maitrise de secteur ou manque d’initiative, retard injustifié dans l’exécution des projets…) ou sont impliqués dans des cas avérés de corruption.

Le journal recommande au Chef de l’Etat de promouvoir des nominations basées sur les critères de compétence et éthique, pour ainsi donner effet à l’égalité de chance garantie par l’article 12 de la Constitution.

Ouverture des états généraux de la communication et des médias

Dans un autre registre, les journaux kinois reviennent sur l’ouverture à Kinshasa des états généraux de la communication et des médias.

Le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo lance officiellement, ce mardi 25 janvier, les états généraux de la Communication et médias qui vont se dérouler sous la coordination du ministre de tutelle, Patrick Muyaya Katembwe, rapporte La Prospérité.

D’après le programme que le ministère de la Communication et médias a prévu à cette occasion, indique le journal, le Président de la République prononcera son discours d’ouverture aux environs de 11H. Après le lancement ce mardi, les travaux se poursuivront en commissions demain et jeudi au centre Nganda, avant la clôture prévue encore à l’Hôtel du fleuve.

Au regard du sérieux mis dans l’organisation, espère Le Potentiel, d’aucuns attendent des assises qui s’étendent jusqu’au 28 janvier un véritable essor de la presse congolaise.

Ces assises, placées  sous le thème « Médias congolais, quelles perspectives à l’ère numérique face aux défis de développement durable », visent la refondation de l’écosystème du secteur de la presse et de la communication, note l’Agence congolaise de presse.

Par ailleurs, le président de l’Association nationale des entreprises audiovisuelles privées (ANEAP) et membre du comité organisateur, Kibambi Shintwa, a précisé que « la tenue de ces assises est une occasion de faire le toilettage de ce métier auquel, a-t- il estimé, certains ont accédé par effraction », conclut l’agence.