Carence des magistrats en Rdc : tout nouveau recrutement préalablement soumis à l’observance des droits des magistrats.

  La problématique de la carence des magistrats en Rdc est devenue plus que préoccupante. Plusieurs cours et tribunaux à l’intérieur du pays manquent de magistrats et des infrastructures pour une meilleure administration de la justice. Le dernier recrutement remonte à 2010. Alors 1000 magistrats dits de la tolérance zéro avaient été recrutés. Mais la plupart des affectés ont préféré s’installer dans les grandes agglomérations comme à Kinshasa qui en compte plus de 300. D’autres encore sont tombés malades après avoir appris leur nouvelle affectation ou permutation en brousse.

Lors de la 37eme réunion du conseil des ministres le 21 janvier, le président de la République a chargé le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) de s’atteler à l’organisation du recrutement de nouveaux. Une commission ministère de la justice et CSM est en gestation pour ce faire.  D’où, le magazine de promotion des droits et devoirs, Droits et Citoyenneté se penche sur cette insuffisance non seulement des magistrats mais également des cours et tribunaux devant accueillir ceux qui sont souvent affectés ou permutés mais refusent de rejoindre leurs postes d’attache à cause de plusieurs maux qui rongent la justice congolaise, pourtant considérée comme un des piliers de l’état de droit. Certains magistrats syndicalistes parlent aujourd’hui des préalables auxquels le gouvernement et le CSM doivent d’abord répondre notamment l’amélioration des conditions de vie des magistrats avant d’en recruter de nouveaux pour éviter que les mêmes causes ne produisent les mêmes effets.

Quels sont ces préalables ? Qu’est-ce qui peut justicier cette carence ? Pourquoi et quelle est la solution pour relever le niveau de la justice congolaise ? Ce magazine a été réalisé par Jeef NGOY MULONDA.

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