RDC : près d'un milliard USD dépensés en projets par les agences de l'ONU en 2021


Près d'un milliard de dollars américains que les agences onusiennes en RDC ont dépensé en 2021 sur les questions de développement, de paix et de sécurité ainsi que sur les questions humanitaires.
Ce chiffre a été présenté par le chef de bureau du coordonnateur résident et représentant spécial adjoint du secrétaire général des Nations Unies, Aboubakri Diaw, ce lundi 31 janvier à Kinshasa, à l’occasion de l’ouverture des travaux de la revue annuelle du plan cadre de coopération des Nations Unies pour le développement durable 2020-2024.

« Ce sont 23 agences du système des Nations unies qui interviennent dans le pays. Et quand on met ensemble la somme de ces interventions, effectivement, on tourne autour du milliard de dollars qui ont été dépensés par ces agences sur les questions de développement, sur les questions de paix et de sécurité et sur les questions humanitaires et du renforcement des services sociaux de base », a expliqué Aboubakri Diaw.

Pour lui,  la crise de la COVID-19 a beaucoup impacté la réalisation de ce plan cadre :

« Ce qu’il faut noter, le plan a été beaucoup changé parce que, la COVID-19 est apparue, et cela a beaucoup impacté la mise en œuvre. Donc, tout le monde est passé en mode urgence justement. Le fait que nous passions en mode d’urgence a fait que ce n’était pas évident, du tout, de réaliser ce qui était prévu dans le cadre de la coopération. Donc, 2021, on arrive à une situation où la Covid est beaucoup mieux gérée, où on peut se recentrer sur les questions de développement et faire moins les questions humanitaires. Et je pense que les discussions qui vont suivre tout à l’heure, vont nous donner une meilleure clarté des défis et des orientations à venir et nous permettre de mieux nous assurer que ce qu’on fera l’année prochaine sera beaucoup mieux aligné avec les réalités du terrain ».

Le système des Nations Unies en RDC organise chaque année les revues annuelles conjointes, en collaboration avec les institutions étatiques congolaises, le secteur privé et la société civile. C’est par respect de la rédevabilité et en vue de faire le point sur les progrès accomplis et de tirer les leçons pouvant être capitalisées pour l’année suivante.

 

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