Affaire François Beya : Justicia ASBL demande au gouvernement de briser le silence

A la suite de l’interpellation du conseiller spécial du chef de l’Etat en matière de sécurité par l’Agence nationale des renseignements (ANR), Justia ASBL demande au gouvernement congolais de briser le silence. Cette ONG défense de droit de l’homme des droits de l’homme l’a fait savoir dans un communiqué de presse rendu public le dimanche 6 février à Lubumbashi. 

D’après Justia ASBL, l’interpellation du conseiller spécial du chef de l’Etat en matière de sécurité le renforcement des dispositifs sécuritaires notamment dans la ville de Lubumbashi, ainsi que la réaction violente attribuée aux présumés manifestants de l’UDPS contribuent à exacerber la tension déjà tendue.  

L’ONG constate que depuis vendredi dernier, les autorités gouvernementales congolaises n’ont pas communiqué sur ces incidents ; occasionnant ainsi des réactions de toutes sortes notamment sur les réseaux sociaux, où les appels à la violence sont distillés contre certains acteurs politiques sans que les services de sécurité ne réagissent.  

Selon la même source, le mutisme des autorités congolaises favorise, d’une part, la montée des discours d’incitation à la violence et à la haine contre certains acteurs politiques et, de l’autre, une montée de psychose d’insécurité généralisée surtout au regard des dispositifs sécuritaires dans certains coins de villes de Kinshasa et de Lubumbashi.  

Justicia Asbl indique enfin que la constitution de la RDC fait du droit à l’information un droit sacré « dont aucune autorité ne peut se prévaloir de la fierté de violer ses dispositions ». Pour cela, elle recommande notamment au ministre de l’Information et porte-parole du gouvernement de donner la bonne information à la population pour calmer ce sentiment d’insécurité généralisée aux conséquences incalculables. 

Lire aussi sur radiookapi.net: