Kwilu : les chefs des travaux et assistants durcissent leur grève dans les établissements universitaires


Les membres du Syndicat national des chefs des travaux et assistants (SYNACASS) ont annoncé mercredi 2 mars à Kikwit, dans la province du Kwilu, le durcissement de leur mouvement de grève déclenché depuis le 5 janvier dernier dans les institutions d’enseignement universitaire et supérieur.

Cette décision est intervenue à l'issue d’une rencontre tenue au sein de l’ISP/Kikwit, au de laquelle les grévistes ont accusé le gouvernement congolais de ne pas vouloir répondre favorablement à leurs revendications contenues dans les accords signés dernièrement avec les délégués syndicaux.

Devant la presse, les chefs des travaux, les assistants et chargés des pratiques professionnelles ont justifié leur décision par « des manœuvres constatées de la part du gouvernement congolais qui montrent déjà le non-respect des accords signées » entre le banc gouvernemental et les délégués du SYNACASS relatif à la mécanisation et au réajustement de leurs salaires dès le mois d’avril prochain. Cette déclaration a été faite notamment ceux de l’université de Kikwit, de l’ISTM et l’ISC Kikwit, réunis au sein du SYNACASS :

« Nous faisons savoir à l’Etat congolais que notre grève est devenue sèche. Nous sommes venus enfoncer le clou pour notre grève, qui avait déjà commencé, parce que nous avons constaté que notre employeur - qui est l’Etat - n'arrive pas à répondre à nos revendications. A savoir : le quota qui nous a été réservé par la commission paritaire n’est pas respecté ».

Ils invitent l’Etat congolais à comprendre que les chefs des travaux et assistants sont « dépendants des professeurs, qui n’arrivent pas au fin fond des villages où nous prestons. S’il ne veut pas nous considérer, la grève restera sèche jusqu’à la venue du Seigneur Jésus-Christ ».

En attendant, affirment-ils, restent fermes dans leur lutte et ouverts au dialogue jusqu’à la satisfaction totale de leurs desideratas.

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