RDC : le CIAT-HARVEST PLUS encadre des agriculteurs pour améliorer la sécurité alimentaire

Le Centre internationale d’agriculture tropicale (CIAT)-HARVET PLUS a formé les 2 et 3 mars à Bukavu dans le Sud-Kivu plus de quarante personnes « à une utilisation correcte » des semences et cultures bio fortifiées en temps de Covid-19. Les partenaires formés sont venus du Nord-Kivu et du Sud-Kivu.

Cette activité s’inscrit dans le cadre du projet de réponse agricole contre Covid-19, précise Pr Antoine Lubobo, coordonnateur de CIAT-HARVEST PLUS.

« Il était question d’évaluer les activités que nous avons pu réaliser ensemble dans le cadre d’un projet de réponse agricole contre les effets de Covid 19 et qui est sous le financement du gouvernement Canadien », a-t-il expliqué.

Pr Lubobo explique en quoi ce projet impact sur l’amélioration de la sécurité alimentaire au Sud et Nord Kivu :

« Et ce projet avait pour objectif d’aider les agriculteurs du Nord-Kivu et du Sud-Kivu qui sont parmi les provinces les plus touchées par les effets de Covid-19, pour reprendre les activités agricoles en l’occurrence la production et dissémination des cultures de haricot et de mais bio fortifiés. »

Il a indiqué que l’objectif étaitt d’atteindre 400 000 ménages pour les deux provinces des Nord et Sud-Kivu, mais le projet n’a pu atteindre que 298 000 ménages.

« Nous parlons de l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle. Les cultures bio fortifiées sont une solution pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle avant, pendant et après Covid 19. La Covid-19 que nous avons aujourd’hui peut un jour augmenter de prévalence mais les agrimultiplicateurs et les autres sont aguerris et bien outilles pour faire face à la situation actuelle et la situation à venir », a affirmé Pr Antoine Lubobo.

27 millions de personnes souffrent d’insécurité alimentaire en 2021 en République démocratique du Congo alors qu’ils étaient 13.1 millions en 2018. L’étude de l’ONG Action contre la faim, démontre que près de 860 000 enfants de moins de cinq ans tomberont dans la malnutrition aiguë au cours de 2022.

Parmi eux, plus de 220 000 seront atteints de la forme sévère qui entraîne la mort sans prise en charge immédiate, ajoute Action contre la faim en RDC.

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