RDC : une centaine de jeunes blogueurs formés dans la lutte contre les fakes news

Environ cent soixante jeunes blogueurs ont été formés dans la lutte contre les fakes news dans neuf villes de la République démocratique du Congo. Ces travaux ont duré près d’une semaine et se sont clôturés vendredi 4 mars. Ils ont été organisés par le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF).

Les 9 villes concernées sont

  1. Kinshasa,
  2. Goma
  3. Bukavu
  4. Kananga
  5. Mbuji-Mayi
  6. Kisangani
  7. Bunia
  8. Mbandaka
  9. Kalemie

Cette formation suivie concomitamment en visio-conférence vise à transmettre à ces jeunes des méthodes et techniques de l’art oratoire leur permettant de lutter contre les fakes news dans ce contexte de la pandémie COVID-19 et des périodes électorales, afin de contrer la propagation des messages de haines, a expliqué le chef de bureau de l’UNICEF à Mbuji-Mayi.

Les vingt (20) jeunes blogueurs dont neuf (9) filles de Mbuji-Mayi affirment que cette formation va changer leur comportement et celui de leur entourage.

« Ça m’a appris comment détecter une fausse information ce que je ne savais. Savoir vraiment vérifier chaque chose avant de les publier », a déclaré Arnolde Tshizola.

Une autre apprenante, Marie Laure Kakwaka, promet de pratiquer une communication susceptible de changer le comportement.

La vision de l’UNICEF est de former 500 jeunes d’ici à la fin 2022, de les doter de compétences suffisantes afin d’être opérationnels sur le marché de l’emploi et bénéficier d’opportunités.

A Lubumbashi dans le Haut-Katanga, les apprenants se disent édifiés et prêts à lutter contre les fakes news et promouvoir des informations fiables.

« Ce qui m’a beaucoup plu c’est comment détecter les fausses informations non seulement pas ça mais la création aussi des contenus avec Cover ce qui était vraiment quelque chose de bien et ça nous a vraiment aidé à nous enrichir sur beaucoup des choses », a reconnu une participante, Jemimah Kasongo.

Selon elle, dès qu’une information devient très virale, il faut déjà commencer par la vérification, qui s’appelle fake checking.

« Déjà, c’est là qu’on utilise l’ensemble d’outils pour vérifier l’information. Déjà je commence en utilisant notamment Google carrément pour inverser l’image ou une information je vais plus m’informer non seulement sur ça mais avec les personnes que je peux trouver sur le terrain, question de bien faire les choses et ne pas induire les autres en erreur », a expliqué Jemimah Kasongo.

Pour elle, c’est une plus-value dans son travail, mais aussi sur ma mission.

« Entrant que jeune j’ai le devoir de construire mon pays et ce ne sont pas les autres qui vont le faire pour moi déjà je vais vraiment me mettre au travail, pour bien faire mon travail. Je vais vraiment assurer ce qui est sûr », a-t-elle indiqué.

Lire aussi sur radiookapi.net: