RDC : Denise Nyakeru salue la lutte des femmes et des hommes « pour un monde réellement égalitaire »

L’épouse du Président Félix-Antoine Tshisekedi, Denise Nyakeru, salue les femmes et les hommes qui luttent « pour un monde réellement égalitaire ». Elle l’a affirmé mardi 8 mars dans un message vidéo posté sur son compte twitter. 

« En ce 8 mars, je joins ma voix à celles de toutes les femmes et tous les hommes qui, chaque jour, luttent sans relâche pour un monde réellement égalitaire et l’implication de la femme au développement de la RDC au travers d’une autonomisation efficiente et durable », a déclaré Mme Nyakeru. 

Elle se réjouit des avancées enregistrées dans ce domaine : 

« Il parait plus qu’évident que plusieurs batailles ont été remportées. Je peux souligner à, titre d’exemple, le taux de participation record des femmes au gouvernement actuel.  Toutefois, le chemin reste encore long et difficile. Il exige un renouvellement permanent de notre engagement ». 

 

Protéger l’environnement et promouvoir les droits   

En République démocratique du Congo (RDC), le thème retenu pour la journée internationale des droits de la femme est : « l'autonomisation des femmes et filles dans le contexte de lutte contre le changement climatique et la réduction des risques des catastrophes ». 

Pour la ministre de l’Environnement, Eve Bazaiba, ce thème devrait interpeller toutes les femmes et tous les hommes : 

« L'égalité aujourd'hui pour un avenir durable, un thème qui doit nous interpeller à poser des actes de gouvernance qui protègent et promeuvent les droits des femmes et des jeunes filles à surmonter leur vulnérabilité aux impacts du changement climatique dans le monde ». 

 

Pour Marie-Ange Mushobekwa, députée nationale et ministre honoraire des Droits humains, cette journée devra aussi mettre en exergue des hommes qui ne se sentent pas menacés par l'intelligence et la compétence des femmes.  

« En cette journée du 8 mars, je viens remercier tous les hommes féministes qui respectent les femmes, les protègent et les soutiennent sans se sentir diminués ni rabaissés. Ces hommes virils, éduqués et civilisés qui ne sentent pas menacés par l'intelligence et la compétence des femmes. Je viens rappeler : le 8 mars n'est pas la fête des femmes. Ce n'est pas le jour où il faut s'acheter un nouveau pagne, faire confectionner le plus beau modèle pour aller défiler, manger, danser et boire avec les amies. C’est la journée internationale des droits des femmes », rappelle Marie-Ange Mushobekwa. 

 

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