Le Potentiel : « Présidentielle 2023 : Lutundula fait acte d’allégeance à Félix Tshisekedi »

Revue de presse du mercredi 9 mars 2022

Le vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangers, Christophe Lutundula, fait acte de loyauté à Félix-Antoine Tshisekedi en le désignant comme son candidat à la présidentielle de 2023, rapporte Le Potentiel.

Reste à savoir quel est l’état de ses relations avec Moïse Katumbi président de « Ensemble pour la République », pour ne pas dire qu’il vient de lâcher l’homme aux trois penalties, commente le journal.

Ce haut cadre de « Ensemble pour la République » a exprimé cette position, sans équivoque, à la faveur d’une émission de grande audience sur une radio locale, le mardi 8 mars, ajoute le quotidien.

« Je suis clair comme l’eau dans un verre clair, je suis membre du gouvernement. Le président Félix Tshisekedi m’a témoigné sa confiance, je reste solidaire avec lui. Même si Moïse Katumbi est candidat en 2023, mon choix reste Tshisekedi », a affirmé Christophe Lutundula.

Il a, une fois de plus, rappelle Tempête des Tropiques, répété qu'il est membre de l'Ensemble pour la République de Moïse Katumbi Chapwe et soutient un second mandat du Président de la RDC, du fait que le premier bail est celui du déminage, au regard de la situation catastrophique héritée.

Travaillant aux côtés de Fatshi, commente le tabloïd, il considère que le bilan de Fatshi est aussi le sien.

Mais pour Eco News, organiser ces élections dans les délais constitutionnels est un casse-tête.

Selon le trihebdomadaire, la CENI, sous la présidence de Denis Kadima, pourrait se retrouver dans les mêmes conditions que son prédécesseur, Corneille Nangaa. Craignant un glissement, plus qu’évident, Denis Kadima a pris le soin d’alerter les deux chambres du Parlement, indique le tabloïd.

Comme Kabila, le Président Félix Tshisekedi est en train d’emprunter – à petits pas certes – le chemin du glissement. Tout comme Kabila, il passera aussi par la case dialogue pour sécuriser son siège présidentiel. Kabila l’a fait en son temps, Tshisekedi semble se retrouver sur ses traces, conclut Eco news.