La Prospérité : « Afin d’éviter le glissement : chez Mboso, la CENCO et l’ECC explorent la problématique des contraintes électorales »

Revue de presse du jeudi 10 mars 2022

Les contraintes relatives au cadre juridique, au financement des élections, à la volonté politique et l’apport du Parlement ont été abordées mercredi 9 mars 2022, au palais du peuple, rapporte La Prospérité.

Le révérend Maurice Mondengo de l’ECC et Mgr Donatien N’Shole, porte-parole de la CENCO, ont conduit auprès du président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso N’Kodia Pwanga, les commissions Justice et Paix de l’Eglise du Christ au Congo (ECC) et de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) pour explorer ces questions essentielles, étant donné que dans quelques jours, il y aura la reprise de la session parlementaire au cours de laquelle le Président Mboso aura un rôle important à jouer s’il faut respecter, impérativement la feuille de route présentée récemment par Denis Kadima, ajoute le journal.

Selon l’Agence congolaise de presse, l’ECC et la CENCO se sont accordées pour accompagner les institutions en RDC dans le processus électoral, a déclaré Mgr Donatien N’Shole, porte-parole de la délégation de ces deux églises, à l’issue de l’audience.

Mgr Donatien N’Shole a souligné le souci de l’ECC et de l’Eglise catholique romaine consistant à la tenue en RDC, des élections crédibles, inclusives et apaisées dans le délai constitutionnelle en 2023.

« Élections dans le délai constitutionnel : l’ÉCC et la CENCO mettent la pression », titre pour sa part Le Potentiel.

Pour le journal, la pression s’accentue sur le Parlement, autorité budgétaire et institution chargée de mettre en place l’arsenal juridique en vue de la tenue de bonnes élections, dans le délai constitutionnel.

L’ECC et la CENCO sont allées rappeler au président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso, l’impératif d’asseoir le cadre juridique nécessaire à la tenue d’élections dans le délai constitutionnel, conclut le tabloïd.

A propos de ces élections, Le Journal reprend la tribune de l’ancien gouverneur de la Banque centrale du Congo, Jean-Claude Masangu, intitulé : « Elections en 2023 ou report à une date ultérieure ? La recette Jean-Claude Masangu ».

En tant qu’ancien gouverneur de la Banque du Congo ayant activement contribué au référendum constitutionnel de 2005, aux élections de 2006 et 2011 et en tant que chef de parti politique ayant participé au dialogue politique qui a eu lieu à la Cité de l’Union africaine en 2016 ainsi qu’aux scrutins de 2018, décrit le quotidien, Jean-Claude Masangu Mulongo se permet d’ouvrir cette réflexion tant il est nécessaire de tirer les leçons de notre histoire récente, afin d’éviter certains écueils et préserver l’avenir démocratique de la Nation.

Dans cette réflexion, ajoute le tabloïd, il estime que la réforme de la loi relative à l’état civil doit nécessairement être débattue et votée à la session parlementaire de mars pour permettre à l’ONIP de faire pleinement son travail.

Pour ce qui concerne la participation des Congolais de l’étranger aux élections présidentielles, relève L’Avenir, il recommande que les dispositions soient prises pour qu’elle puisse se concrétiser au prochain cycle électoral.

Que ceux qui ont en charge les finances publiques fassent aussi preuve de créativité et d’anticipation et que la classe politique dans son ensemble ainsi que la société civile intériorisent que l’organisation d’élections crédibles, démocratiques, transparentes, inclusives, apaisées et non entachées d’irrégularités est tout aussi importante que le respect des délais constitutionnels et légaux, conclut le journal.