Kinshasa : l’impact du changement climatique sur le quotidien des femmes, au coeur d’un atelier du Centre Carter

 

Les ONGS ont le devoir de sensibiliser la femme à la base à travers des formations sur les questions liées au changement climatique, c’est l’une des recommandations issues de la journée d’échange organisée, jeudi 31 mars à kinshasa, par le Centre Carter, à travers son programme "Voix et leadership des femmes".

Ces échanges ont tourné autour du thème de l’impact du changement climatique sur l’autonomisation des femmes et fille en RDC.

Plusieurs membres des organisations de défense des droits de femmes, partenaires du programme « Voix et leadership des Femmes » ont pris part à cet échange.

Ruth Mabiala, représentante ad interim du Centre Carter a souligné que cette rencontre s’est tenue dans le cadre de la célébration de la Journée internationale de la Femme. Elle avait pour objectif d’amener les organisations de défense des droits de femmes à œuvrer pour une pleine participation des femmes et filles dans la lutte contre les changements climatiques et la réduction des risques fondamentaux et autres catastrophes naturelles.

Pour sa part, Emmanuel Tsadok Mihaha, chercheur à l’Ecole supérieure de l’eau à l’Université de Kinshasa, panéliste à cet atelier, a indiqué que l’entrepreneuriat féminin est conditionné par l’environnement.

Selon lui, les questions spécifiques de genre et de changement climatique sont liées à l’agriculture, la valorisation des produits agropastoraux et piscicoles, la santé, la prise de décision, l’approvisionnement, les conflits et la sécurité.

A la fin de cette journée de réflexion, les membres des ONG ont été invités notamment à accompagner les communautés locales dans la gestion durable et l’identification des ressources disponibles, à sensibiliser la femme et la jeune fille sur les questions du climat ainsi qu’à encourager la formation des femmes et des jeunes filles sur les questions du changement climatique.

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