L’Avenir : Tshisekedi inaugure l’usine de recyclage des déchets plastiques

Revue de presse du vendredi 15 avril 2022

 Le Chef de l’État a procédé jeudi 14 avril 2022, à l’inauguration de l’usine Kintoko Plast du Groupe Angel Cosmetic, spécialisée dans la stabilisation, le traitement et le recyclage des déchets organiques et inorganiques. Première en Afrique centrale et deuxième en Afrique après le Nigéria, cette unité industrielle dont l’investissement s’élève à 15 millions de dollars américains, inscrit la RDC parmi les pays-solution en matière de développement durable, rapporte  L’Avenir.

Ce projet s’inscrit dans le cadre d’un partenariat public-privé avec la ville de Kinshasa d’une durée de 20 ans. L’Usine a la capacité de recycler près de 50 tonnes de produits plastiques par jour. Ce qui fait d’elle la deuxième en Afrique après celle du Nigéria, précise La Prospérité.

Le quotidien explique : « Grâce à ses machines de dernière génération, Kintoko a pour mission de participer à l’effort national de promotion d’une économie locale dynamique et circulaire à travers, d’une part, la création d’emplois et la formation de la main d’œuvre locale en matière de recyclage des déchets plastiques. Elle entend aussi participer à l’éclosion de l’esprit d’entrepreneuriat dans le chef de la jeunesse et de préserver l’environnement et l’écosystème, la biodiversité, la faune, la flore et le paysage contre la dégradation écologique provoquée par les déchets plastiques dans la ville de Kinshasa ».

 Le gouverneur de la ville de Kinshasa, était au côté du Chef de l’Etat, lors de cette inauguration, ajoute Econews. Gentiny Ngobila  a déclaré: « Aujourd’hui, je me réjouis de l’aboutissement heureux de ce projet qui cadre avec ‘Kinshasa bopeto’, cheval de bataille de mon mandat à la tête de la ville de Kinshasa. Pour faciliter l’exécution sans ambages du partenariat, l’Hôtel de ville de Kinshasa a accordé à OK Plast des facilités administratives et fiscales, en mettant à sa disposition 100 terrains pour la collecte ou l’achat des bouteilles plastiques. J’assure la sécurité des sites sélectionnés pour la mise en œuvre dudit projet, et j’analyse et valide en temps utile le plan opérationnel me transmis par la société OK Plast ».

D’après Gentiny Ngobila, Kinshasa bénéficie, en contrepartie, d’une redevance équivalente à 1% du montant total des dépenses engagées pour l’achat de
bouteilles Plastiques ramassées.

Prenant la parole, au nom du gouvernement, la ministre de l’Environnement et développement durable, Eve Bazaiba Masudi, a salué la mise en place de ce projet qui constitue, selon elle, l’aboutissement de la détermination du gouvernement à fournir des réponses aux défis de l’assainissement de l’environnement, qui est l’une des priorités de son ministère, note pour sa part l’Agence congolaise de presse. Mme Bazaiba a encouragé les entreprises à y investir et les a rassurées de l’accompagnement du gouvernement, conformément à l’option levée lors de la 48ème réunion du Conseil des ministres, ajoute l’agence.

Pour Le Potentiel, le service délégué consiste, notamment en la mise en place des activités de collecte des bouteilles plastiques et la sensibilisation sur les normes environnementales à l’attention des populations de la ville de Kinshasa. Aussi, ajoute le journal, la mise en place d’une usine de valorisation des bouteilles plastiques ainsi que l’implantation des points d’achats d’emballages plastiques.

« Grâce aux machines performantes, nous allons participer à l’effort national de la promotion de l’économie locale dynamique et circulaire, à la création des emplois et la formation de la main d’œuvre, à travers le recyclage des déchets plastiques. En outre, l’entreprise participe non seulement à l’éclosion de l’esprit d’entrepreneuriat des jeunes mais aussi préserve l’environnement de l’écosystème contre la dégradation écologique », a soutenu le directeur général de Kintoko, rapporte Forum des As.

Selon lui, ajoute le quotidien, Kintoko va amener les Congolais à  « poser des éco-gestes capables de motiver et d’accompagner la lutte contre les déchets plastiques qui polluent leurs milieux de vie ».

Réformes électorales

Dans un autre registre, Le Journal rapporte que le secrétaire général de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), Mgr Donatien Nshole et celui de l’Église du Christ au Congo (ECC), Éric Nsenga, ont échangé mercredi avec le président de la chambre haute du Parlement congolais.
Les discussions ont tourné sur le consensus autour du processus électoral en cours en RD Congo.
Nshole et Nsenga estiment qu’un minimum de consensus est très important pour la tenue des élections apaisées, crédibles, fait remarquer le tabloïd.

Et dans le cadre de cette réforme, il y a déjà des tensions. Si l’on croit Forum des As, les députés nationaux membres du Front commun pour le Congo (FCC), ont séché jeudi 14 avril, la plénière de la Chambre basse du Parlement, essentiellement  consacrée à l’examen de la proposition de loi électorale.

Dans une déclaration commune, explique le journal, ces élus restés loyaux au Président de la République honoraire, Joseph Kabila, accusent le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso, de dérives dictatoriales pour le compte de la nouvelle majorité parlementaire, estampillée Union sacrée pour la nation (USN).

Selon Le Potentiel, le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso, dit comprendre les angoisses que peut susciter une telle entreprise généralement motivé par la crainte de l’inconnu, surtout que toute mutation politique comporte incertitude. 

Christophe Mboso ne s’est pas empêché de rappeler que le vote de la loi électorale relève de la compétence du Parlement. L’Assemblée nationale est prédisposée et demeure ouverte à recevoir des propositions des acteurs politiques et sociaux de tous bords, qui veulent participer au débat et apporter leurs contributions à l’enrichissement de cette proposition de loi, conclut le tabloïd.