La Tempête des tropiques : « Traçabilité des produits et des échanges commerciaux, la RDC acquiert son préfixe international 605 »

Revue de presse de ce jeudi 21 avril 2022

L’acquisition du code-barres international « 605 » par la République démocratique du Congo(RDC) et le dossier sur la prétendue mise en vente du site abritant le camp militaire Lieutenant-Colonel Kokolo à Kinshasa, font la UNE des journaux parus ce jeudi 21 avril dans la capitale Congolaise.

 

Le pays vient de se doter de la première stratégie nationale pour la traçabilité des produits et des échanges commerciaux par la technologie Code-à-barres ou Code-barres. Il s’agit du préfixe international 605, pour la codification et la traçabilité des produits. Ce, à l’issue d’un travail d’harmonisation des vues pendant un atelier de trois jours avec toutes les parties prenantes au niveau tant institutionnel que sectoriel au sein des services sectoriels, rapporte La Tempête des tropiques.

Ce code-barres est « un outil important susceptible de conférer à chaque produit de la RDC ou en transit une identité », explique ce quotidien.

A la clôture de ce travail d’harmonisation des services sectoriels, le chef du Gouvernement, Jean-Michel Sama Lukonde a salué l’aboutissement heureux de ces assises, note pour sa part Le Journal.

«…Le Gouvernement que je dirige a pris la décision de construire un État fort, prospère et uni. Cela passe par la maîtrise de sa production locale, des statistiques liées à toutes les importations et exportations, à la lutte contre la contrefaçon. L’occasion nous est donc donnée de poser les bases, les bonnes, avec l’insertion du digital dans toutes les activités commerciales, économiques, industrielles et administratives. Avec le 605, comme préfixe de tous les produits Made in RDC, nous aurons souverainement choisi d’intégrer le Grand réseau mondial reconnu dans la production des Code-à-barres. Nous avons permis à notre pays de retrouver sa place de choix dans les statiques mondiales des exportations en vue de créer un environnement propice dans l’économie numérique», a souligné le Premier Ministre.

Affaire vente camp militaire Kokolo

Il n’a jamais été question, dans le cadre de la construction de nouvelles casernes répondant aux normes et standards internationaux, à l’égard des militaires et des policiers congolais, de procéder à la vente d’un quelconque domaine militaire, annonce La Prospérité qui rapporte un communiqué de mise au point, daté de mercredi 20 avril 2022, de la cellule de communication du ministère d’état à l’Aménagement du territoire.

Ce communiqué, poursuit-il, dénonce des fausses informations propageant la rumeur de vente, ou de cession, du camp militaire Lieutenant-Colonel Kokolo « qui est, pourtant, l’un des domaines militaires ciblés dans la mise en œuvre de construction de ces nouvelles casernes, selon le vœu exprimé, depuis 2016, par le Gouvernement de la RDC ».

Et c’est dans le cadre de ce projet de construction de nouvelles casernes que l’exécutif national a donné son quitus pour les études de faisabilité du projet de relocalisation des camps militaires. Il s’agit d’une initiative qui cible dans une première phase le camp Lieutenant-Colonel Kokolo et le camp Lufungula dans la capitale Kinshasa ainsi que le camp Katindo à Goma, chef-lieu du Nord-Kivu, précise ce communiqué qu’on peut lire également dans Le Potentiel.

Ce tabloïd affirme donc, « rien n’est vrai sur la prétendue vente du camp militaire Lieutenant-Colonel Kokolo, l’une des plus grandes casernes de la ville de Kinshasa s’étalant actuellement sur deux communes, à savoir : Bandalungwa et Gombe ».

Pour Le Journal, qui rapporte un article de Dépêches.cd, ces allégations de vente du camp Kokolo « sont l’œuvre de personnes malintentionnées ».

Enfin, Forum des As rappelle que « construit à l'époque coloniale pour une population d'environ 16.000 âmes, le camp héberge aujourd'hui plus ou moins 40.000 personnes qui vivent dans des conditions déplorables. Une situation dénoncée depuis de longues années par certaines ONG ».