RDC : Félix Tshisekedi déçu par ce que vit la RDC à cause du Rwanda

Le Président Félix-Antoine Tshisekedi a affirmé ce jeudi 18 aout qu’il est déçu par ce que la RDC vit en ce moment à cause du Rwanda. Il l’a dit lors de la conférence de presse animée avec la présidente de la Tanzanie, Samia Suluhu, qui est en visite officielle en RDC.

« Quand je suis arrivé à la tête de ce pays, j’ai privilégié les relations de bon voisinage. Pour moi, c’est en amont que l’on peut résoudre le problème sécuritaire. Vous comprendrez que je sois le premier à être affecté pour ne pas dire déçu par ce que mon pays, la RDC, vit en ce moment à cause de l’un de nos voisins, le Rwanda, qui pourtant a aussi eu à marcher dans cette vision. Mais qui aujourd’hui nous pose problème », a regretté le Président Tshisekedi.

« Par rapport à cela, je crois que nous avons un impératif : celui de revenir à la paix pour continuer sur le chemin que nous nous sommes fixés. Pour ça, je suis intransigeant », a annoncé le chef de l’Etat congolais.

Les Président Félix Tshisekedi et Samia Suluhu ont insisté sur la nécessité de consolider l'architecture régionale de Paix et Sécurité aussi bien pour la SADC que pour l'Afrique de l'Est. La Tanzanie est impliquée dans la sécurité en RDC à travers la présence de militaires tanzaniens au sein de la FIB/MONUSCO.

Force régionale de l’EAC

Dans la recherche de la solution pour éradiquer les mouvements armés qui écument la partie orientale de la RDC, les chefs d’Etat et de gouvernement de l’EAC avaient décidé de déployer la force régionale.

Le Chef de l’Etat congolais a confirmé que les militaires qui prendront part à ces opérations arrivent déjà sur le sol congolais.

« Vous avez maintenant le Burundi qui est déjà maintenant positionné en RDC. C’est dans ce cadre. Quant à savoir à quel moment toute la force régionale sera opérationnelle, les spécialistes vont vous le dire. Ce qui est vrai, c’est que l’engagement est pris et la dynamique est en marche », a indiqué M. Tshisekedi.

Mais il laisse aux spécialistes le soin de donner les détails relatifs au déploiement complet des troupes :

« Il n’y a pas encore de date fixe sur le déploiement. Les spécialistes vous diront qu’il faut des études de terrain, de la logistique, des moyens pour y arriver. Mais Ce qui est vrai, c'est que le processus est entamé. Les chefs d'états-majors de chaque armée se sont déjà vus. Beaucoup se sont déjà repartis des positions ».