Nord-Kivu : l’armée dénonce de graves violations des droits humains lors des attaques du M23 le 16 août

L’armée dénonce de graves violations des droits humains lors des attaques du M23, le mardi 16 août contre ses positions de Rwanguba et Rangira dans le groupement de Jomba, territoire de Rutshuru (Nord-Kivu).

Dans un communiqué de presse rendu public ce jeudi 18 aout à Rutshuru, le commandant du secteur Sokola 2, le général de Brigade Clément Bitangalo, confirme 5 blessés parmi les civils, à côté des dégâts sur les installations de l’ICCN. Ce, contrairement à 3 morts et 5 blessés annoncés il y a deux jours.

« Il s’agit notamment de largage des bombes sur les habitations civiles, à Chakere dans la localité de Rwanguba et Rangira, causant 5 blessés parmi la population civile. Dont Sabimana Serelari, 20 ans, Nyamureme Naishute, 46 ans, Manihiro Olive, âgée de plus de 50 ans, Sadiki Naomi, 25 ans, et Ndabakale Anicet, une fillette blessée à la tête », note le communiqué.

Le même document ajoute que ces rebelles ont aussi procédé à l’attaque à l’artillerie sur le chantier d’une centrale hydroélectrique du Parc national des Virunga.

« Ils ont aussi tiré sur l’ambulance des FARDC qui était en train de récupérer les blessés civils. Préparant d’autres attaques sur nos positions à Rutsiro et Ruseke, le M23 et ses alliés de l’armée rwandaise chassent la population de cette zone. Une autre attaque de nos positions en violation de ladite trêve, par la coalition RDF-M23 sera suicidaire », promet le général de Brigade Clément Bitangalo.

Le porte-parole politique du M23, dans un communiqué publié mercredi 17 aout, a rejeté toutes les responsabilités sur le largage des bombes ayant causé des dégâts sur le chantier de la centrale hydroélectrique de l’ICCN de Rwanguba.

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