Ituri : le député Adirodu pour l’accélération de la procédure de prise en charge des miliciens favorables au processus de paix

Le député national Wilson Adirodu appelle le gouvernement à accélérer la procédure de prise en charge des miliciens favorables au processus de paix, afin d’éviter que ces derniers ne commettent des exactions contre la population civile.

Il l’a dit ce mardi 23 aout à Bunia au cours d’un point de presse animé dans le cadre des consultations que mènent les autorités provinciales, depuis cinq jours, avec les représentants des groupes armés signataires des actes d’engagement et leurs leaders communautaires respectifs.  

« Il est vrai que nous sommes dans le processus mais malheureusement nous avons constaté que le processus de DDRC-S marche à pas de tortue. C’est pour cette raison que nous lançons un appel au gouvernement de la République pour rendre effectif ce programme. Par ce qu’il y a des volontaires parmi les groupes armés qui voulaient bien déposer les armes et intégrer la vie sociale. Nous saluons ici le courage du gouverneur militaire qui a pris l’initiative de consulter des communautés ainsi que les groupes armés sur cette question », a déclaré Wilson Adirodu.  

Il salue par ailleurs l’implication du gouverneur de province, le lieutenant-général Johny Luboya N’Kashama et sa détermination à amener les groupes armés à adhérer aux idéaux du développement et de la cohabitation pacifique. 

C’est depuis le jeudi dernier que les autorités militaires, avec l’appui de la Section des Affaires civiles de la MONUSCO consultent les différents membres des communautés Bira et Ngiti, associés aux représentants des groupes armés Forces patriotiques et intégrationnistes du Congo (FPIC) et Forces de résistance patriotique de l’Ituri (FRPI).

L’objectif est d’élaborer un plan d’action de bonne conduite des miliciens signataires de l’acte d’engagement et de leur prise en charge, en attendant le début du programme DDRC-S. Pour le député national Wilson Adirodu, le gouvernement doit « prendre au sérieux le problème de la prise en charge des miliciens » en cette période pour limiter les exactions contre les civils. 

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