L’ONG la Voie citoyenne (la VOICI) dénonce « l’arrestation arbitraire de six défenseurs des droits de l’homme » dont un cadre de la société civile et président de l’association culturelle Lwanzo lwa Mikuba.
Cette structure citoyenne affirme que ces personnes ont été arrêtées depuis deux semaines à Nteke, dans le territoire de Lubudi, province du Lualaba, par les services de sécurité, sans signifier le motif de leur arrestation.
« Quand nous prenons par exemple l’article 18 de notre constitution, il stipule que toute personne arrêtée doit être immédiatement informée du motif de son arrestation et de toute accusation portée contre elle, et ce dans la langue qu’elle comprend. Les personnes arrêtées par les policiers du sous commissariat de Nteke ont été acheminées à Kolwezi. On ne peut pas arrêter quelqu’un sans motif. Selon les informations que nous avons recueillies, on nous dit qu’ils sont acheminés à Kinshasa sans être auditionnés à Kolwezi », dénonce Dieu Merci Batsino Ekole, président national de la Voie citoyenne.
Il demande aux autorités provinciales du Lwalaba de « libérer sans conditions le camarde Museka Wa Museka Siméon ».
« Quand vous arrêtez quelqu’un et que les membres de sa famille, les membres de sa structure ne sont pas en contact avec lui et ne connaissent pas là où il est, c’est déjà un enlèvement », a-t-il poursuivi.
Tous les efforts de Radio Okapi pour avoir la réaction des autorités du territoire de Lubudi à ce sujet n’ont pas abouti.
