Haut-Katanga : lancement à Kapolowe d’un projet pilote de lutte contre la malnutrition

Un projet pilote de lutte contre la malnutrition avec ces approches innovantes et curatives a été lancé le vendredi 2 septembre dans la zone de santé de Kapolowe dans le secteur de la Lufira, territoire de Kambove (Haut-Katanga).

Organisé par l’UNICEF et ses partenaires dont la Vision mondiale, ce projet qui a une durée de six mois, cible aussi bien les enfants de moins de cinq ans que les femmes enceintes et celles allaitantes. 

 D’après le représentant de l’UNICEF, 69% de la population du Haut-Katanga a un régime alimentaire  pauvre et limité.  Il ajoute que 13,9%  des ménages  en  insécurité alimentaire se trouvent dans le territoire de Kambove plus précisément dans la  zone de santé de Kapolowe.

Selon la même source, 22. 500 enfants de six à cinquante-neuf mois  ont un retard de croissance. Cette même malnutrition affecte aussi les grandes personnes notamment les femmes enceintes et les femmes allaitantes. 

S’appuyant sur la configuration géographique, le responsable de l’UNICEF indique  que cette situation s’explique aussi par le fait que la plupart des  villages se trouvent le long du lac et d’autres se regroupent en ilots. Très souvent, les habitants sont confrontés aux problèmes  des inondations qui  détruisent les champs. Ce qui entraine la faible production et le manque de stocks des nourritures.

 « Dans notre village de Kapolowe, les enfants ne mangent pas bien. Les femmes sont habituées à donner à leurs enfants à partir de deux, trois mois le foufou, les feuilles de manioc. Alors c’est compliqué », témoigne une femme de Kapolowe.

La Vision mondiale compte s’appuyer sur ce projet pour  récupérer les enfants malnutris, affirme le docteur Alain Kabulwe, chargé du projet :

« Il y a le volet prise en charge de cas de malnutrition, il y a  l’autre volet communautaire. Mais ce qui sera plus fait c’est le volet clinique. Ce volet clinique ici c’est essayer de prendre en charge les  cas déjà de malnutrition qui sont dans la communauté c’est-à-dire, il y aura des intrants qu’on va rendre disponible dans les unités nutritionnelles thérapeutiques ambulatoires tout comme intensives  où la communauté va amener les enfants pour être traités sur base de ces intrants qui seront gratuitement déployés dans ces structures ». 

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