Pénurie de carburant Kinshasa : la distribution passe de 660 à 1300 m3 par jour

Le ministère des Hydrocarbures annonce le retour à la normale dans le processus de la distribution de carburant à Kinshasa avec 1300 mètres cube par jour dès ce vendredi 9 septembre. Cette décision a été prise ce même vendredi à la suite d’une réunion présidée par le ministre des Hydrocarbures, Didier Budimbu, avec les sociétés de la logistique pétrolière (SEP et LEREXCOM) afin d’augmenter la distribution de l’essence.

Cette décision met fin au plan de contingentement. En effet, dans  le souci d'éviter la rupture totale de l'essence, en concertation avec les entreprises opérant dans le secteur pétrolier, le ministre des Hydrocarbures avait décidé d’appliquer le plan de contingence.  

Selon Didier Budimbu, la ville de Kinshasa consomme quotidiennement 1100 m³. Cette  quantité était passée, sur son instruction, à 660 m³/jour. 

A la fin de la réunion de ce vendredi, il a annoncé le retour à la distribution normale avec 1300 mètres cube par jour.

Le ministre des Hydrocarbures affirme que cette augmentation de la distribution fait suite à l'arrivée imminente ( le 11 septembre) d'un autre bateau de la commande de 28 000 tonnes métriques d'essence achetées par le gouvernement, indique le compte twitter du ministère des hydrocarbures.

« Il est prévu que nous puissions mettre à la disposition de la ville de Kinshasa un volume jusqu'à 1300 m3 d'essence pour la journée d'aujourd'hui de façon à rapidement remonter le stock disponible dans les stations pour répondre rapidement à la demande de la population de Kinshasa. Cependant, il y aura une suite de cette augmentation parce qu’hier (jeudi), on avait contingenté 660 m3 en essence. Aujourd'hui, nous sommes passés à 850 m3 d'essence par jour avec un pic de 1300 m3 d'essence que nous prévoyons pour la journée d'aujourd'hui », a expliqué Jimmy Nzimoto, directeur d'exploitation de SEP Congo à l'issue de la réunion.

Les responsables des stations-service sont ainsi appelés à faciliter ce ravitaillement :

« Évidemment, nous arriverons à répondre à cet impératif s'il y a un accompagnement au niveau des stations-service. C'est-à-dire les stations doivent être accessibles aux camions citernes. Si elles sont accessibles, nos camions seront en mesure de déposer rapidement les produits, de rentrer à notre dépôt d'entreposage afin d'être reprogrammé pour d'autres clients encore. Donc nous demandons à ce qu'il y ait vraiment un accompagnement à ce niveau-là pour qu'il y ait suffisamment de discipline », a ajouté Jimmy Nzimoto.

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