Lubumbashi : plus de 40 personnes formées sur la mise en œuvre de la justice transitionnelle


Plus 40 personnes ont participé du 14 au 16 septembre à Lubumbashi, l'atelier de formation sur la mise en œuvre de la justice transitionnelle dans le Haut-Katanga.

A l’initiative du Bureau conjoint des Nations Unies aux Droits de l’homme (BCNUDH) en collaboration avec le ministère des Droits humains, ce forum entend instaurer un climat de paix pour le développement de cette province.

Après cette tape, les participants devront descendre sur le terrain pour la collecte des données pendant une période de dix jours.

D’après, Marion Deniaud du BCNUDH la mission des personnes formées consistera à « se rendre auprès des populations et échanger avec elles pour collecter toutes les informations nécessaires pour qu’ensuite le gouvernement puisse développer les politiques, les réformes nécessaires pour mettre en œuvre cette vision de la justice transitionnelle que le gouvernement souhaite développer ».

Cette justice transitionnelle est basée sur plusieurs piliers tels que l’explique le conseiller du ministre aux Droits humains et l’un des orateurs, Dumbi Lukelo :

« Le premier pilier c’est la vérité, le deuxième pilier, c’est la justice le troisième pilier c’est, la réparation et le quatrième, c’est la garantie de non-répétition. C’est un mécanisme qu’on met en place dans un pays post conflits pour nous amener tout droit vers un Etat de paix, un Etat pour le développement du pays ».

Pour les participants, il sera question de chercher les problèmes spécifiques qui ont engendré les situations de crise.

Jeancel Bumba de la Commission nationale de droit de l’homme Haut-Katanga pense par exemple que : « Comment procéder à la rupture de la violence de la répétition » comme l’affaire Bakata Katanga.

La semaine dernière cette même formation a été organisée dans le Lualaba.

Les participants à cet atelier de formation étaient venus de six territoires de la province du Haut-Katanga.

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