La société civile de Fungurume (Lualaba) a déploré, samedi 17 septembre, l’évasion de plus de 50 détenus des cachots de cette commune rurale, en l’espace d’une semaine.
Le porte-parole de cette organisation citoyenne, Gauthier Kavwamba, a regretté que parmi ces évadés se trouvent des bandits de grands chemins :
« La première évasion, c'était à 3 heures du matin, il y avait deux policières qui étaient commises à la garde du cachot au niveau de Kabila II au quartier Dipeta, où il y a eu 11 évadés sur 24 dont 4 mineurs en conflits avec la loi. Et la dernière, c'est le 15 septembre où on a assisté à l’évasion de 42 condamnés accuses de vol et de viols ».
Il s’est étonné que ces détenus soient gardés certains 3 d’autres 4 mois dans les cachots alors que leur place était à la prison.
Pour Gauthier Kavwamba, ces deux évasions ont suscité la panique au sein de la population de Fungurume qui redoute le retour de l’insécurité dans cette partie du pays :
« C’est une panique. Il n’y a que quatre parmi les évadés qui sont rattrapés et donc nous craignons en tant que communauté que ces prisonniers, des lions blessés, viennent se rabattre sur la même population. Ça sera vraiment compliqué ».
Le porte-parole de la société civile de Fungurume a ainsi demandé aux services de sécurité de tout faire pour rattraper ces évadés et que la population puisse les dénoncer les suspects.