La Tempête des Tropiques : « Climat des affaires : première conférence sur les risques pays de la RDC »

La Revue de presse de ce vendredi 30 septembre

 

L’ouverture de la première conférence sur les risques pays de la RDC, jeudi 29 septembre à Kinshasa, fait la Une des Journaux parus ce vendredi 30 septembre à Kinshasa.

 

La Tempête des Tropiques titre en sa manchette : «  Climat des affaires : première conférence sur les risques pays de la RDC ». Ce quotidien rapporte que c’est sur fond du rapport de Bloomfield Investisment Corporation, qu’il s’est ouvert la première édition de la conférence de la conférence Risque pays-RDC dans l’objectif de donner une perspective de l’interprétation des risques du pays.

Il s’agit de l’ensemble des facteurs internes et externes susceptibles d’impacter l’activité économique, politique et social d’un pays, explique La Tempête des Tropiques.

« Saluant les conclusions de Bloomfield tout en apportant des remarques sur les performances et les réformes en cours de réalisation, le ministre des finances, Nicolas Kazadi a tenu à cette conférence pour bien montrer la détermination du Gouvernement à tout mettre en œuvre pour améliorer la situation , selon la voie empruntée par la RDC en vue de poursuivre un travail du changement de sa notation, Jusque-là de 5.1, qui est encourageant mais  beaucoup reste à faire », indique le journal.

D’après Congo Nouveau, l’objectif principal de cette conférence, qui connait la participation de plusieurs personnalités du monde politique, économique et de la société civile, est de donner une perspective de l’interprétation des risques du pays. Elle aborde des problématiques soulevées dans le tout premier rapport risque pays de la République Démocratique du Congo.

Ce tabloïd note que la cérémonie d’ouverture de cette conférence a été présidée par le Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge,  en présence
du président du Conseil économique et social, de quelques membres du Gouvernement, du Gouverneur de la ville de Kinshasa et du président de la fédération des entreprises du Congo (FEC).

Il ajoute que ce rendez-vous économique est organisé à l’initiative du ministère des Finances, avec la collaboration de la plateforme du dialogue public et privé, sous l’impulsion du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

La présence du Premier ministre à l’ouverture de cette conférence visait à « marquer l’engagement du Gouvernement dans l’assainissement du climat des affaires », selon Econews qui rapporte une dépêche de la primature. Il s’agit donc de « séduire les investisseurs et les amener à croire à cette  ferme volonté du Gouvernement », explique le journal.

«Mon Gouvernement et moi-même, sommes pleinement engagés à faire de la République Démocratique du Congo une destination de plus en plus attractive des investissements collectifs et ceci, en tenant compte des défis sécuritaires pour lesquels il est engagé à rencontrer et totalement éradiquer», a souligné le chef du Gouvernement, rapporte pour sa part L’Avenir. Ce quotidien précise que la conférence sur les risques pays de la RDC  va permettre de produire des réflexions pertinentes et des débats constructifs dans le cadre du dialogue public et privé en RDC.

Sama Lukonde à encourager les participants à cette conférence à échanger au-delà du cadre des activités prévues, ajoute Africa News.

 «Je suis convaincu de l’importance des échanges d’aujourd’hui et je vous encourage aussi à profiter de cette journée extraordinaire pour échanger, débattre au-delà des panels qui se tiendront en ce lieu », a-t-il indiqué.

Après la cérémonie d’ouverture, les participants se sont retrouvés en panels sur des thématiques basées notamment sur les performances économiques de
la RDC et le climat des affaires. Les questions liées à la sécurité intérieure et extérieure, l’environnement social et la transition écologique en RDC sont également au centre de cette première conférence risque pays-RDC, conclut Le Journal.

 

Rebondissement dans l’affaire des 21 000 dollars d’émoluments des députés

La République rapporte que les députés nationaux Delly Sesanga et Jean-Baptiste Kasekwa risquent d’être invalidés par la commission spéciale temporaire mise en place à l’assemblée nationale, au sujet de l’affaire «21.000$» que toucheraient les élus du peuple par mois depuis le début de cette année.

C’est le député national, Nanou Memba, auteur de la motion qui a conduit à la mise en place de cette commission, qui l’a affirmé dans une interview accordée à 7SUR7.CD mercredi 28 septembre 2022, explique le bihebdomadaire.

À en croire, le député Memba, ses deux collègues ont tenu des propos mensongers, note le journal.

Le député national Delly Sesanga avait confirmé que les émoluments perçus par les élus du peuple chaque mois, avoisinaient 21.000 dollars américains. De son côté, Jean-Baptiste Muhindo Kasekwa, député national et secrétaire général adjoint de l’ECIDé, avait également confirmé les propos de Martin Fayulu sur les émoluments des députés nationaux, rappelle La Prosperité.

Ce quotidien précise que la  commission parlementaire mais à sa place à la suite de cette affaire aura 15 jours pour déposer son rapport de l’audit ion au bureau de l’Assemblée nationale.

« Tout porte à croire que c’est la tête de Delly Sesanga qui est mise à prix. Nul n’est besoin de rappeler que les prises de position du président de l’Envol à la Chambre basse du Parlement, ont été à la base de nombreuses insomnies des députés de l’actuelle majorité. Difficile d’imaginer que les élus du peuple vont franchir le rubicond allant jusqu’à une probable invalidation de cet élu de Luiza », analyse La Prospérité.

Entre temps, Delly Sesanga dit être serein à pouvoir répondre à toute invitation de n’importe quelle commission au niveau de l’Assemblée nationale, annonce La République.

« Je suis en train de mener depuis des années un combat pour la réduction du train de vie de l’Etat. C’est un combat de conviction, de fond et structurant pour notre pays. Je le mènerai jusqu’au bout, quoi qu’il en coûte et je ne me laisse pas intimider par quoi que ce soit. Ensuite jesuis un député élu. Je suis à ma troisième législature. Je suis très serein à pouvoir répondre à toute invitation de quelque commission que ce soit dans la vérité et l’intégrité », a déclaré Delly Sesanga mercredi 28 septembre, rapporte ce tabloïd.