Kinshasa : plus de 100 jeunes formés en divers métiers par le COPAM

 

Environ 108 jeunes de Kinshasa ont été formés en divers métiers grâce au Centre d’orientation professionnelle et d’apprentissage des métiers (COPAM).

Ces lauréats ont reçu leurs certificats, samedi 1er octobre en présence de 2e vice-président de l’Assemblée nationale, Vital Banywesize, initiateur de ce projet.

Ils ont bénéficié des formations en informatique, en coupe et couture et autres comme témoigne quelques-uns parmi eux :

« Moi, c’est madame Bora Kinyoma, j’ai appris comment manier l’ordinateur, comment utiliser les applications, le logiciel, et moi c’est Justin Tikolya, j’ai fait la coupe et couture, j’ai un plus maintenant, je peux quelque chose de bon ».

A l’occasion, Vital Banywesize a recommandé que le système scolaire soit repensé dans la perspective de privilégier l’enseignement technique, l’artisanal et les métiers.

Il est également d’avis que certaines de écoles congolaises sont comparées à des usines qui fabriquent des chômeurs.

« Il y a inadéquation entre la formation et le monde de travail, où l’enseignement général est développé en lieu et place de l’enseignement technique et professionnel. Nous devons changer ce système et initier des écoles qui se fondent sur le réel besoin en biens et en services », a souligné Vital Banywesize.

Pour sa part, l’Inspecteur provincial principal de l’Enseignement professionnel à Kinshasa, Pacifique Tuone estime que ce projet de formation permettra à la jeunesse kinoise à se prendre en charge, en évitant l’oisiveté, en luttant contre le chômage et le banditisme urbain.

Il a demandé aux jeunes de la capitale de profiter de ce projet pour se prendre en charge.

« La jeunesse doit se prendre en charge et il faut qu’elle fasse la formation professionnelle. C’est ça la clé même du développement », a déclaré Pacifique Tuone.

De son côté, le directeur du COPAM, David Kakule a fait savoir que cette structure éprouve de difficultés et sollicite l’accompagnement de l’Etat congolais.

« En termes clairs, nous avons besoin d’abord de l’espace, en deuxième lieu nous avons besoin du matériel, qu’on doit exploiter dans les locaux donnés par l’État », a-t-il conclu.

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