Combats FARDC-M23 : des élus de Rutshuru appellent Félix Tshisekedi à stabiliser leur contrée

Un groupe de six députés provinciaux du territoire de Rutshuru (Nord-Kivu) ont appelé, lundi 24 octobre, le chef de l’Etat à prendre des mesures qui pourraient stabiliser leur région.  

Ces élus ont lancé leur appel dans une déclaration dont une copie est parvenue à Radio Okapi.

Dans ce document, ils ont également condamné la reprise depuis plus de cinq jours des combats meurtriers entre FARDC et M23 dans leur entité.

A travers cette déclaration, lue par leur collègue Elie Nzahani, ces députés exhortent le commandant suprême des FARDC, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, « à user désormais du pouvoir lui conférer par le peuple congolais et la constitution, pour laver l’humiliation de la population congolaise conquise par le Rwanda sous le paravent du M23 ». 

Ces députés provinciaux déplorent, en particulier, les largages des bombes sur les villages habités par les civils : 

« Consécutivement à la reprise des affrontements en date du 20 octobre 2022, sur les axes Kabindi, Mungo et Ntamugenga, le caucus des députés provinciaux élus du territoire de Rutshuru, condamne le lancement délibéré des bombes par les agresseurs RDF-M23, dans les villages situés loin des zones des combats, et dans les structures sanitaires, notamment à Ntamugenga, tuant plusieurs enfants, femmes et hommes, et blessant d’autres ».  

Pendant la journée de mardi, signalent des sources sur place, un calme précaire a régné tout l’après-midi sur différentes lignes de front entre les FARDC et leM23, à Rutshuru.

Certaines sources administratives précisent que vers la fin de la matinée, quelques tirs ont été entendus dans les environs de Bunagana, dans le groupement de Busanza.

Mais cela a duré seulement quelques minutes.

Elles ajoutent que l’armée congolaise continue à maintenir ses positions de Kibaya, proche de Bunagana et celles de Kabindi, sur le front Ouest, dans le groupement de Jomba, alors que les rebelles du M23 sont à Bunagana et entre autres à Ntamugenga.

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