Beni : le conseil de jeunesse plaide pour la création des centres de formation pour lutter contre la prostitution des mineures à Mangina


Le conseil de la jeunesse de la commune rurale de Mangina dans le territoire de Beni (Nord-Kivu) rapporte que des filles mineures travaillent dans des maisons de tolérance. Cette structure a dénombré plus de trente établissements de tolérance, ces jours-ci dans  cette commune. Il plaide pour la création des centres de formation pour l'autonomisation des filles.
 

D’après le conseil communal de la jeunesse, les filles mineures sont victimes de cette situation d’exploitation sexuelle à cause des conditions de vie dans ce milieu où vivent également beaucoup des familles des personnes déplacées.

Le président du conseil de la jeunesse de Mangina, Duchuma Reagen estime que pour mettre fin à cela il faut créer des centres des métiers qui peuvent permettre d’encadrer et d’occuper ces filles mineures :

« Vraiment la prolifération des maisons de tolérance dans la municipalité de Mangina nous inquiète. Et nous considérons cela comme une autre forme de massacre car les mineurs sont utilisés comme des choses. Donc, les enfants de moins de 18 ans y sont recrutées par les maitresses de leurs QG. Elles viennent de partout. La plupart sont des déplacées qui nous viennent de la province orientale. C’est pourquoi dans la commune il y a plusieurs maisons de tolérance qui regorgent ces enfants-là. A notre niveau, nous avons déjà commencé à sensibiliser ces maitresses-là, car elles peuvent nous aider à faire regagner celles-là qui sont encore mineurs ». 

Il salue également le début des travaux de construction d’un centre d’apprentissage par la Caritas du diocèse catholique du diocèse de Butembo-Beni :

« Nous avons aussi fait une plaidoirie avec l’ONG Caritas. Caritas va ériger à Mangina un centre d’apprentissage multisectoriel dans le cadre de résoudre le problème des mineurs si elles peuvent être employées. Nous avons déjà passé une plaidoirie aussi auprès de NRC car elles accusent le moyen de vivre. La plupart sont en âge scolaire mais le problème c’est avec des atrocités, elles sont de toutes les façons dégoutées. C’est qui peut être comme solution est de leur apprendre des métiers manuels qui pourront les aider dans les jours avenir ». 

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