RDC : le M23 assuré de ne pas être attaqué par les FARDC en cas de retrait des zones qu’il occupe illégalement

Le M23 a été assuré de ne pas être attaqué par les Forces armées congolaises, en cas de retrait des zones qu’il occupe illégalement. 

Ce mouvement rebelle a eu cette assurance au cours d’une réunion tenue lundi 12 décembre avec le commandant de la force de l'EAC, les officiers du Mécanisme conjoint de vérification élargie (JMVE), ceux du mécanisme de vérification ad hoc ainsi ceux des FARDC, à Kibumba, territoire de Nyirangongo (Nord-Kivu).
Cette rencontre a, selon Guillaume Njike, porte-parole des FARDC au Nord-Kivu, été initiée sur demande du M23. 

De son côté, tout en saluant les efforts des dirigeants régionaux dans la lutte d’éradication des conflits armés dans l’Est de la République démocratique du Congo, le M23 a, dans un communiqué rendu public dans la soirée du mardi 12 décembre, affirmé que cette rencontre s’est déroulée dans un climat très apaisé et attend une nouvelle rencontre. 

Il réitère son souhait d’un dialogue direct avec le gouvernement congolais.  

Question :  

-Que pensez-vous de cette évolution de la crise dans l’Est de la RDC ?  

Invités :  

-Timothée Tshaombo Shutsha, chercheur en coopération, prévention et résolution des conflits à l’Université de Louvain en Belgique.  

-Chober Agenonga, professeur de l’Université de Kisangani et l’Université Catholique du Congo. Spécialiste dans le domaine des études de sécurité, de géopolitique et de sociologie militaire. Il est aussi chercheur principal dans le pilier Violences du Groupe d’études sur le Congo (GEC).    

-Augustin Muhesi, professeur des sciences politiques à l’Université de Goma et Université Catholique Graben de Butembo. 

 

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