La province du Maniema se prépare à l'installation prochaine de l'approche "Une Santé" qui consiste à lutter de façon globale et multisectorielle contre les maladies d'origine animale.
Les acteurs de la santé, de l'environnement, pêche et élevage ainsi que ceux de la société civile participent à une formation depuis jeudi 15 décembre sur la stratégie « Une Santé ».
L'objectif est de contribuer à l'institutionnalisation et l'opérationnalisation de cette approche en RDC à travers les plateformes "Une Santé" déconcentrée dans les provinces.
Tout ceci pour lutter contre les maladies infectieuses émergentes et ré-émergentes à caractère zoonotiques.
« "Une Santé" c'est une approche fédératrice qui vise à combattre de manière globalisante et multi sectorielle les maladies qui proviennent pour la plupart de temps des animaux », fait savoir Teddy Ntedayi, de la coordination nationale ''Une Santé''.
« Installer l'approche « Une Santé » au Maniema, c'est vraiment pour chercher à étendre, élargir l'institutionnalisation et l'opérationnalisation de l'approche « Une Santé » sur l'ensemble du territoire national qui s'en va dans le cadre de la lutte contre les maladies émergentes et reémergentes à Kinshasa. Donc, il faut lutter contre les maladies à partir de la base, mais aussi le maniema fait partie de la décentralisation », a-t-il ajouté.
Selon Dr Kazadi Kawaya de la FAO, son institution appui cette activité, car le Maniema fait partie des provinces à haut risque :
« Le Maniema fait partie effectivement des provinces à haut risque où il y a l'émergence des maladies zoonotiques, le cas le plus récent c'est l'épidémie de Monkey Pox qui s'est déclarée dans plusieurs zones de santé de Maniema. C'est comme ça que la FAO vient en appui logistique et technique au gouvernement provincial pour pouvoir installer justement la plateforme ‘ Une Santé’ ».
Le gouvernement provincial attend voir la matérialisation de ce projet en province, a espéré Dr Kibungi Mutanga, gouverneur intérimaire du Maniema.
Cette activité est appuyée par le projet Brekthrough Action et la FAO grâce aux financements de l'USAID.
