Kinshasa : la CENI et la société civile échangent sur les irrégularités et les défis de l’enrôlement des électeurs

 

Le secrétariat exécutif provincial de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) à Kinshasa et des organisations de la société civile ont échangé lundi 9 janvier à Kinshasa autour de l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs en cours dans la première aire opérationnelle.

 

Les participants ont débattu des irrégularités et des défis concernant cette opération électorale, afin d’éclairer certaines zones d’ombres et permettre à la CENI d’améliorer la qualité de son travail.

"Vous avez entendu comment les gens se plaignent, vous arrivez dans un centre d’inscription, parce que vous n’avez pas l’ancienne carte, on vous demande 3 000 franc congolais ou 4 000 francs pour avoir la carte. Aujourd’hui, le pays est agressé, les ennemies du Congo trouvent quand vous donnez l’argent, on vous donne la carte, ils peuvent venir avec même 5 000 dollars et faire infiltrer cinq mille ou quarante mille étrangers", a déploré un des participants, Dieumerci Batsino Ekole, président de l’ONG La voie citoyenne.

Même les policiers commencent à demander l’argent, selon lui, " et on rejette même les P.V des témoignages de chefs quartiers qui témoignent que tel ou telle est un Congolais ou une Congolaise. Le salaire des agents de la CENI. Il y a quelqu’un qui a soulevé ici que les agents temporaires aujourd’hui ne sont pas motivés. Comment quelqu’un que vous avez embauché pour faire cette opération, il paie lui-même le transport".

Les représentants des structures citoyennes ont insisté sur le fait que le gouvernement doit mettre des moyens conséquents à la disposition de la CENI pour la réussite de cette opération importante pour le pays.

« Je pense que la CENI nous a écoutés. Que le gouvernement de la République puisse aider la CENI, disponibiliser les moyens à la CENI pour écarter un certain nombre des irrégularités observées dans cette opération. Nos recommandations sont les desiderata qui viennent de la population parce que nous sommes des représentants de la population, nous voulons que les autorités de la CENI puissent améliorer », a poursuivi le président de l’ONG La voie citoyenne.

 

 

 

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