L’armée affirme s’être retirée de Kitshanga pour protéger la population locale

Les FARDC ont affirmé, vendredi 27 janvier, s’être retirées de  Kitshanga, territoire de Masisi (Nord-Kivu) pour protéger les populations civiles.

Le porte-parole du gouverneur militaire du Nord-Kivu et des opérations Sokola 2, lieutenant-colonel Njike Kaiko a fait cette mise au point au lendemain de la chute de cette cité entre les mains des rebelles:  

« Les FARDC, en tant qu’armée nationale, professionnelle et surtout respectueuse du droit international humanitaire, nous nous sommes tactiquement retirés de la cité de Kitshanga afin d’en tirer ces génocidaires en profondeur et ainsi éviter le pire à nos populations ».

Il a assuré que l’armée se réorganise et met tout en œuvre pour déloger l’ennemi (NDLR : les rebelles du M23) et le faire reculer d’où il est venu.   

« Cela fait trois jours, que l’armée rwandaise et ses différents alliés cherchaient à nous imposer une manœuvre en pleine cité de Kitshanga, en procédant à des tirs aveugles aux mortiers 120 et mortiers 82, causant ainsi des morts parmi les populations civiles », s’est plaint cet officier militaire.

Selon des sources locales, la cité de  Kitshanga est sous contrôle du M23 depuis jeudi dans la soirée après trois jours des combats.

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